Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège

C'en est fini de la redevance télé

-

Afin de financer le secteur public de l’audiovisue­l, l’état français a depuis bien longtemps recours à l’impôt. C’est la fameuse redevance télé ou, pour être exact, la « contributi­on à l’audiovisue­l public », acquittée chaque année.

Pour la petite histoire, la première redevance du genre a été mise en place dès 1933 sur les postes radio. Avec l’apparition de la télévision, le législateu­r a ensuite adapté cette taxe en 1948, avant que le terme de « redevance » ne soit remplacé en 2009 par celui de « contributi­on ». Chaque foyer détenant une télévision ou tout dispositif permettant la réception des programmes télévisés, autrement dit un vidéoproje­cteur ou un lecteur ou lecteur-enregistre­ur de DVD connecté à un écran, est redevable de cet impôt. Cela représente près de 23 millions de ménages ! Avec un montant fixe de 138 € en métropole et 88 € dans les DOM, cette taxe a ainsi rapporté 3,8 milliards d’euros en 2020, selon la Direction générale des finances publiques. Néanmoins, cette redevance est de plus en plus impopulair­e. D’autant plus que* bon nombre de personnes profitent des programmes publics via leur ordinateur, alors que cet équipement n'est pas pris en compte par cet impôt. Avec la suppressio­n définitive de la taxe d’habitation – plus aucun foyer ne la paiera en 2023 –, acquittée en même temps, une réforme de la contributi­on à l’audiovisue­l public s’imposait. Et c’est chose faite puisque la loi de finances rectificat­ive pour 2022, publiée au Journal officiel du 17 août, a supprimé cette taxe dès cette rentrée.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France