Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège
Le tertiaire marchand reste dynamique
L’emploi continue d’augmenter nettement au deuxième trimestre dans le secteur tertiaire hors intérim : + 0,7 % (soit + 6 800 emplois), après + 0,8 % au premier trimestre. Il dépasse ainsi de 6,8 % son niveau d’avant-crise de fin 2019. En France, la hausse de l’emploi est également dynamique dans ce secteur au deuxième trimestre (+ 0,8 %).
L’emploi salarié progresse dans tous les départements d’occitanie au deuxième trimestre 2022, à l’exception de l’ariège où les effectifs baissent très légèrement par rapport au premier trimestre. Les hausses d’emplois sont les plus élevées dans l’aude, les Pyrénées-orientales, la Haute-garonne, le Gers et l’hérault. Dans les autres départements, l’emploi augmente plus modérément. Fin juin 2022, l’emploi dépasse son niveau de fin 2019 dans tous les départements, dans une fourchette allant de + 1,7 % dans les Hautes-pyrénées à + 7,0 % dans les Pyrénées-orientales qui est le département de France métropolitaine où l’emploi est le plus dynamique.
Les permis de construire toujours en hausse sur un an
Le nombre de logements autorisés baisse légèrement entre fin mars et fin juin (- 0,5 %) après la forte hausse du trimestre précédent qui était liée à la mise en place de la nouvelle réglementation environnementale (RE 2020).
Il s’établit à 52 700 logements en cumul sur douze mois. Ce nombre reste en nette hausse par rapport à juin 2021 (+ 11,5 %). départements Sur le trimestre, autorisés sur treize le concerne repli en des Occitanie, neuf logements de - 1,2 % dans l’hérault à - 13,0 % dans l’ariège. Seuls les Hautes-pyrénées (+ 2,9 %), la Haute-garonne (+ 4,5 %), le Tarn (+ 5,8 %) et le Gers (+ 22,8 %) enregistrent une hausse des permis de construire entre fin mars et fin juin 2022.
Le nombre de logements commencés en cumul sur douze mois s’établit fin juin à 40 800 en Occitanie. Il diminue à nouveau sur le trimestre (- 2,1 %). Sur un an, le recul est de 5,4 %. Au niveau na-* tional, les mises en chantier reculent également de 1,5 % sur le trimestre mais sont quasi stables sur un an.