Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège
Le député présente le bilan de l’année écoulée
Le député Laurent Panifous a convié la presse à participer à une conférence de presse afin de faire le tour de ses engagements et de ses prises de positions, durant l’année qui vient de s’écouler.
Tout en répondant aux questions des journalistes, il a égrené les sujets majeurs de cette année de mandature, revenant sur son positionnement vis à vis du gouvernement : «je suis dans l’opposition mais cela ne m’empêche pas de travailler, discrètement mais efficacement. J’ai ainsi défendu la réforme ZRR (Zone de Revitalisation Rurale) pour que des zones ariégeoises n’en soient pas exclues. Elle permet d’améliorer l’attractivité d’un territoire et propose des aides importantes au développement». Concernant la loi de programmation militaire, «le budget a été augmenté de plus de 20 milliards d’euros parce que nos armées n’étaient plus équipées au niveau que requiert le contexte international, comme le montrent les conflits en Ukraine, en Palestine ou en Afrique. J’ai donc, en totale liberté de vote, soutenu cette proposition, contrairement à la politique sociale proposée. Ce qui est avancé pour le RSA ou le chômage, qui a été réduit de 25%, ne correspondant pas à mes valeurs. Le RSA, c’est déjà un minima en dessous du seuil de pauvreté. Même si je suis favorable à une interrogation sur la notion de travail, demander des heures aux bénéficiaires, sans préparation de la manière (où, quand et comment?) ne me va pas. Je suis d’accord pour une réforme des retraites mais pas celle-là. Travailler 2 ans de plus pour ceux qui ont commencé les plus jeunes, c’est non. Il faut une réforme juste et la financer en prenant sur les revenus du capital, ce que le gouvernement refuse».
UNE LOI EN PRÉPARATION
Abordant les dossiers locaux, Laurent Panifous poursuit : «L’eau sera un sujet majeur dans l’avenir. Les collectivités n’ont plus la gestion des retenues d’eau. Sur le dossier du lac de Montbel, concernant la partie irrigation, le département veut s’investir sur un projet de renforcement mais il existe un problème de compétences. Même si l’etat considère que le département peut intervenir, le service juridique émet encore des doutes. Je travaille actuellement sur une proposition de loi permettant à une collectivité de créer ou d’entretenir une retenue d’eau, notamment pour l’irrigation. Cela vise à combler un vide juridique qui empêche la collectivité d’intervenir».