Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège
La troupe «Divine Bastringue» et ses cuivres ont réchauffé le marché
Depuis le 16 décembre, en raison des travaux à venir sur la place de la République, le marché s’est transporté autour de l’église Notre Dame du Camp, sur la place du même nom, et place Sainte Ursule.
En ce samedi 24 février, devant les stands de fruits et légumes, chacun s’efforce de se protéger des grosses gouttes de pluie. Entre deux averses, le soleil tente timidement de percer les nuages.
Des sons musicaux se font entendre… «Le Divine Bastringue» a débarqué sur un espace resté libre, avec son bric à brac de cuivres - clarinette, saxophone, trompette et trombone- sans oublier l’exotique Banjo.
Avec ses fortes voix, c’est comme un air de foire, de New Orleans, de funk ou d’ailleurs, un charivari céleste qui s’empare des passants. Ils s’approchent, s’arrêtent, la mine satisfaite, devant ces 5 musiciens-chanteurs. Certains déposent une obole de reconnaissance dans l’étui du banjo. Une dame visiblement enchantée se risque à quelques pas de danse solitaire… Tant pis, s’il n’y a pas de piste… C’est la fête !
C’est que ces musiciens là avec leurs tenues extravagantes aux couleurs bigarrées, transpirent la joie de vivre. Les bastringues jouent, chantent et crient leur hargne, leur amour, le blues dans la voix et le feu au corps, plus encore au coeur. Un peu bancals, sérieusement de traviole, complètement bastringues, mais divinement bienvenus en ce matin qui s’annonçait maussade, triste, gris et même grimaçant.
L’espace d’un instant, l’enfant que nous étions est transporté dans l’insouciance des années 70 et le souvenir du «Big Bazar» de Michel Fugain.
Merci aux joyeux drilles ! Merci aux troubadours venus réveiller la cité aux trois clochers.
Décidément, oui, la musique adoucit les moeurs. L’air -l’ère- du temps a bien besoin…. de douceur… au moins autant que de joie(s)!
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