Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège
François Vanderstraeten n’a pas voté le PLUI
Tout en se félicitant du travail accompli, le vice-président et maire d’artigat n’a pas voté ce PLUI et s’en est expliqué: «Ce PLUI est fortement contraint par la loi Climat et résilience, ainsi que la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette). A partir de 2035, on ne pourra plus artificialiser de terres, sans en re-naturaliser d’autres. Au départ, tout le monde s’est mis d’accord pour que s’exerce une certaine solidarité sur les répartitions. Mais les grandes agglomérations, la Région, au final, n’ont pas tenu leurs engagements et sont restés sur les 50% décrétés par la loi. Cela accroît la désertification des campagnes et pénalise
les communes rurales. Si, comme à Artigat, dans la période de référence, 2011-2021, on a peu de constructions, on n’a que peu de possibilités pour la suite avec ces fameux 50%. Il
n’y a donc pas eu de solidarités entre les grands et les petits. Mon vote contre est donc bien pour dénoncer les contraintes imposées par l’etat et les Chambres consulaires; en aucun cas pour le travail effectué. En effet, les services de l’etat, loin de nous aider, ont renforcé les restrictions. Ainsi, quand un permis est refusé, c’est le maire qui est en première ligne alors que nous ne faisons qu’appliquer ce que nous imposent les services préfectoraux. Dans ces conditions, je demande que ces services, Etat et Chambres consulaires, instruisent eux-mêmes les permis d’urbanisme et prennent ainsi leurs responsabilités. N’oublions pas que des gens qui ont acheté des terrains constructibles vont se retrouver avec des terrains qui ne le sont plus».