Le Petit Journal - L’hebdo local de l’Ariège
Une musique, mais aussi des danses
L’édition 2024 du festival du Swing de Mirepoix a tenu toutes ses promesses et même bien au-delà.pendant quatre jours, la cité médiévale a vibré aux sons et aux rythmes de cette musique qui a fait le tour du monde. Le swing ça s’écoute, ça se partage mais ça se danse aussi comme l’a souligné à plusieurs reprises le président du festival Bernard Barcia. Le festival a encore accueilli de belles pointures, mais il a aussi fait la part belle aux talents locaux avec la mise en place pour la première fois d’une master class animée par un des meilleurs trompettistes d’europe qui est originaire de l’ariège, Nicolas Gardel. Samedi après-midi, sous la halle, c’est d’abord l’harmonie de Mirepoix place sous la direction de Marc Clanet et Michel Alvarez qui a fait chavirer le public, à travers notamment de musiques de Claude Nougaro. Un peu plus tard, c’est l’atelier jazz, placé sous la direction de Fred Huertas qui a surpris, avec des morceaux issus de la restitution de la master class et la présence de l’artiste Nicolas Gardel. En fin d’après-midi, avec la
prestation du Yukon orchestra, le public a applaudi le LDO big bang dirigé
par Michel Alvarez avec sa chanteuse Christine Baroni. Le public a applaudi mais a aussi dansé, sur des rythmes d’un swing venu parfois de très loin.
L’année prochaine la master classe devrait être reconduite, c’est en tout cas le voeu des organisateurs et des chefs d’orchestres. Le festival du Swing de Mirepoix n’est pas un festival comme les autres. Il y a beaucoup de chaleur, beaucoup de communion avec le public et il y a surtout l’émergence de jeunes talents issus des écoles de musique du territoire.