«Les bons comptes»...

Jean-paul Rouquier, président de VVM, nous prie d’insérer : «Au mois d’août, l’association Vallées, Villages, Montagnes», chantier d’insertion qui emploie 48 salariés dont 10 permanents, recevait du maire de Tarascon un recommandé lui intimant l’ordre de quitter, le 1er octobre, les locaux que la ville mettait gratuitement à disposition, avenue de Sabart. Tarascon avait hérité gratuitement de ces locaux de la société Péchiney. Le motif était la construction d’un bar à bières à cet endroit. Coup dur pour VVM, au 21 avenue de Sabart étaient entreposés des véhicules, du matériel et divers équipements. En urgence, il a fallu louer un garage, trouver une solution de repli, tout au moins provisoire. Ce fut fait en aménageant à la hâte un rez-dechaussée et un étage dans un bâtiment annexe de la gare où VVM a déjà son siège administratif. Un coup dur, mais aussi un coup dont l’association n’avait pas besoin, d’autant que la bière ne coule toujours pas à Sabart. Vient ensuite le renouvellement de l’appel d’offres pour les espaces verts de Tarascon dont VVM était titulaire, à la satisfaction générale des usagers. Dans son offre, VVM remontait à 88 000 € le montant de ses prestations, s’appuyant sur la sous-évaluation du travail demandé (cahier des charges ubuesque). La commission d’appel d’offres déclarait alors ne vouloir consacrer que 60 000 € par an à l’entretien et décidait d’une nouvelle négociation, après avoir enlevé plusieurs travaux pour faire baisser le prix. La nouvelle offre de VVM s’établissait à 60 420 € par an, contre 59 000 € HT par an pour une entreprise concurrente. Ainsi donc, pour 1420 €, Tarascon a décidé de priver une association d’insertion d’un marché important pour elle. Soyons fair-play et souhaitons bonne chance à notre concurrent, qui, sans doute, va embaucher pour pouvoir

mettre, comme VVM, 4 personnes par jour à disposition sur certaines périodes».

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