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A deux pas du Florilège de la place de l’industrie, Vanilla Beer présentait durant les quatre jours de l’ascension ce qu’elle a réalisé depuis bientôt quinze ans et son arrivée dans la cité chapelière. Le Petit Journal du 11 lui a rendu visite.

“Je fais ce qui me plaît’’

L’exposition de celle qui est aussi professeur à l’université des Beaux-arts de Londres fut pour nos yeux un étincelant diaporama cou- leur de ce qu’elle a réalisé avec son pinceau, depuis son enfance à aujourd’hui. Car elle l’avoue en riant : ‘’Je fais ce qui me plaît et peins selon mon humeur. Comme elle est changeante, mon style et mes thèmes changent.

C’est donc peu dire que les variations furent nombreuses au fil des ans’’.

Avec notamment ces nombreuses réalisations présentées dès l’entrée du garage et qui tournent en dérision qui des proverbes qui des maximes comme ‘’En avril ne te découvre pas d’un fil’’ ou ‘’Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras’’.

Loin de la routine

La souriante artiste était ravie de montrer aussi quelques-unes de ses oeuvres récentes dans le cadre de l’événement dont tous les habitants de la Haute-vallée ont de quoi être réellement fiers : Artistes à suivre.

Des petits nus, quelques ‘’natures mortes’’, des portraits, des animaux avec l’ajout de dernière minute d’un rossignol. Et tous ses tableaux que parfois Vanilla Beer pense - à tort - inutile de montrer aux visiteurs du garage dont elle a fait le temps de l’ascension ‘’son’’ exposition.

Il n’a d’ailleurs pas vraiment fallu insister longtemps pour être autorisés à jeter un oeil à ce qui cachait derrière les cartons, même si elle nous assura : ‘’Laissez, c’est ancien, sans grande importance. Depuis, j’ai évolué et suis passée à autre chose, ne perdez pas de temps’’.