Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Un point sur notre collégiale
De gros travaux pour longtemps
La collégiale Saint Vincent va mal, et ce n’est un secret pour personne. Son orgue tant aimé ne vaut guère mieux.
La situation est délicate, nécessitant de par son analyse diverses décisions que l’on pourra pour le moins qualifier d’importance.
Ainsi, comme annoncé, un tour de table a été organisé ce mois de septembre, à la Mairie de Montréal, qui a réuni, outre le Maire, l’architecte des Bâtiments de France, un représentant de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, un représentant du Conseil Régional, et du Conseil départemental, la mairie de Montréal, un expert en orgue connaissant parfaitement celui de Montréal, Philippe Lefebvre et le chanoine Bruno Garrouste.
Plusieurs décisions ont été prises dans les deux domaines concernés, l’orgue et la voute qui le surplombe.
Un échafaudage sera construit qui consolidera le tablier (support) de l’orgue, permettant le démontage de la plus grande partie de l’instrument.
L’orgue sera alors totalement revu et réparé.
Ce travail de consolidation du tablier permettra, une fois l’orgue déplacé, la réalisation d’un autre échafaudage pour la pose d’une voute provisoire en bois lamellé sécurisant les travaux à réaliser pour cette partie du bâtiment ;
Un plan de financement pluripartite délicat à boucler pour l’ensemble de ces très coûteux travaux, un échelonnement dans le temps des différentes interventions laissent supposer un silence de l’orgue montréalais sur plusieurs années.
La bonne nouvelle est qu’une fois le démontage de l’orgue terminé (fin de cette année) et la consolidation de la vouté réalisée, la collégiale pourrait être rouverte au culte vers le mois de mars prochain, du moins pour la partie est (côté autel).
La patience est de mise, mais le résultat sera à la hauteur des efforts entrepris.