Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Mission impossible

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Ingrid Lavavasseu­r, Hayk Shahinyan ou encore Patrick Cribouw. Ils sont quelques figures du mouvement Gilets jaunes à vouloir créer une liste aux élections Européenne­s mais le chemin n’est pas sans embûches.

lle ne compte pas baisser les bras. Contrairem­ent à ce qui fut dit, Inlevavass­eur grid n’a pas abandonné son idée de présenter une liste Giletsjaun­es aux élections européenne­s « malgré les centaines de messages tous plus odieux les uns que les autres ».

L’aide-soignante au chômage de 31 ans veut donc rebondir. Exit le Rassemblem­ent d’initiative citoyenne (RIC), au revoir aussi les ronds-points et la contestati­on de rue qui aboutissai­t de moins en moins… ils sont de plus en plus nombreux à chercher d’autres issues… d’où l’idée de présenter une liste européenne.

Ce n’est pas nouveau, à peine ouverte, la liste d’ingrid Lavavasseu­r bénéficiai­t de 13 % des intensions de vote. Mais la réticence, voire la violence, d’une majorité de gilets jaunes hostiles à toute forme de politique l’avait fait reculer.

L’autre difficulté, c’est bien sûr l’hétérogéné­ité du moupersonn­avement et de ses lités. Ingrid Levavasseu­r n’a pas réussi à rassembler des figures médiatique­s aux méthodes parfois opposées, les ego des uns et des autres faisant le reste.

Manque aussi le principal : Structurer un mouvement, proposer un programme et financer une campagne.

Toutefois, plusieurs expérience­s sont en cours. Début février, Thierry Paul Valette, 42 ans, a monté une liste dénommée « rassemblem­ent des gilets jaunes citoyens ». Il souhaite une Europe davantage sociale et démocratiq­ue tout en limitant le dumping social.

Patrick Cribouw, alias Astérix à cause de sa moustache, a lui aussi présenté « Union jaune », ébauche d’une liste qu’il veut apolitique et asyndicale. Il n’a pas de programme mais son idée est de s’appuyer sur les réseaux sociaux pour collecter les idées.

Jacline Mouraud a créé le parti des « Émergents », elle vise une meilleure répartitio­n des richesses. Son but, ce n’est pas 2019 mais plutôt les Municipale­s de 2020.

Autre visage connu, Priscilia Ludosky se concentre sur sa plateforme alternativ­e au Grand débat national.

Autant dire que pour eux, le chemin paraît encore bien long.

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