Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
L’économie locale victime du virus
Le coronavirus frappe ( heureusement) plus vite les esprits que les corps. Mercredi matin, au marché, la fréquentation était diminuée de moitié et les commerçants s’inquiétaient de la baisse de leurs ventes.
La diffusion du virus est telle que les décisions sont tombées ce weekend. L ‘ activité commerciale sera réduite à sa plus simple expression.
Les officines, les bureaux de tabac, les banques et les activités relatives à la réparation et à l’équipement automobile, informatique, l ‘ alimentaire, le nettoyage... ne sont pas concernées.
Les conséquences sont lourdes pour les autres entreprises. Flyzone , comme beaucoup de structures de loisirs, a du mettre son personnel au chômage technique et de nombreuses enseignes vont devoir fermer leurs portes.
L’état a promis des mesures d’urgence pour aider financièrement ces structures mais il est à craindre que cela prenne un minimum de temps.
Le Maire, Michel Maïque, a pris la décision de fermer le marché afin de préserver le grand nombre de
A l ‘ inverse, le commerce alimentaire devrait connaître une hausse de ses ventes. Des comportements aussi irréfléchis qu ‘ égoïstes conduisent les consommateurs à stocker. Ces attitudes décalées pourraient provoquer une véritable pénurie. Il faut espérer qu’en temps de paix, on puisse éviter la création d’un ministère du ravitaillement comme en 1939...
Les comportements changent et à titre d ‘ exemple, la société Intermarché a enregistré une progression de 170 % de son activité : « drive » .
Cette crise sanitaire aura une fin et l ‘ ensemble des commerces constateront une reprise soutenue. Il ne faut pas oublier l ‘ effet rebond qui intervient à l ‘ issue des périodes graves : le « phénomène années folles » . L ‘ État doit soutenir nos commerces, nos entreprises et quand le risque sera maîtrisé, consommons au maximum de nos moyens pour que nos achats soient nos emplois, leurs emplois. plus personnes.