Vivre après cette gelée

C’est un coup dur pour tous les viticulteurs et pourtant ils doivent aller de l’avant et s’entraider, ne pas rester isolés et seuls noyés dans leur chagrin...

Malgré le gel, ils doivent continuer à traiter leurs vignes même s’il n’y a pas de fruits et attendre patiemment pour voir comment la vigne réagira, si elle avait des réserves. Ils guettent les températures pour les jours à venir et si elles sont bonnes, ils pensent que les vignes peuvent repartir rapidement.

Ils espèrent surtout que la vigne ne souffrira pas trop à long terme...

Mais il est sûr que ces cinq prochains mois vont être difficiles mentalement et économiquement pour tous, les jeunes qui venaient de s’installer et les anciens qui n’avaient jamais vu ça !

L’ampleur des dégâts a été reconnue sur le village par le président de la Cave coopérative Rocbère (Gilles Frances), le maire de la commune (Bruno Texier) et les élus, le syndicat des vignerons et le préfet.

Tous espèrent à présent que les aides arrivent vite car la situation est vraiment compliquée pour les personnes fragilisées.

Elles bénéficieront d’un accompagnement social de la part de la Cave Coopérative qui doit elle aussi faire face à cette catastrophe : comment garder des frais bas avec peu de récolte ? Comment honorer les contrats et ne pas perdre de clients dans un déjà très tendu ?

La cave a confiance aux solutions que peuvent apporter les présidents et les politiques comme le RSA, le RMI ou encore le décalage de crédits...

Et comme il faut toujours rester positif, on peut se demander si cette catastrophe inattendue ne pourrait pas contribuer finalement à écouler un peu les stocks de rouge AOP à vinification et commercialisation lente. marché

La Cave coopérative Rocbère doit elle aussi faire face à cette catastrophe naturelle et soutient ses adhérents