Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Sous la plume de Louis
Poète Saissagais
L’exil
Je dédie ces vers, Aux frères de classe. Qui par l’univers Errent l’âme lasse. Ils n’ont pas compris Que sans la colère L’indécent mépris Broie le prolétaire. La peur de l’etat
Les rend pacifiques Malgré leur état Vraiment dramatique. Combien faudra-t-il De siècles encore Pour vaincre l’exil Qui nous déshonore? Louis Ruiz « L’enfant qui venait d’ailleurs »