Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Des profession­nels triés sur le volet

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Le Syndicat des opticiens sous enseigne, le Synope, s’est inquiété du développem­ent de cette pratique dès 2013 en jugeant qu’elle pouvait

constituer « une dérive de l’exercice de notre métier, potentiell­ement nuisible à la sécurité sanitaire des patients au regard des difficulté­s

de contrôle ». Pour éviter tout ennui, il convient donc de s’assurer que l’intervenan­t est un opticien diplômé ayant déjà fait ses preuves dans le métier et proposant les mêmes remboursem­ents de Sécurité sociale et de mutuelle que les enseignes ayant pignon sur rue. De même, attention à ce que les frais de déplacemen­t ne soient pas facturés. Cette pratique semble toutefois se développer sans anicroche. L’entreprise toulousain­e L’opticien qui bouge a par exemple fait partie des lauréats 2014 des Trophées du commerce de la ville et s’est depuis implantée dans une quinzaine de départemen­ts dans toute la France. Face au phénomène, des enseignes traditionn­elles ont également suivi le mouvement. Après un test concluant en 2018, Optic 2000 s’est ainsi lancée dans la vente de lunettes à domicile en 2019.

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