Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

La démocratis­ation galopante des cryptomonn­aies

Tandis que le bitcoin a franchi le cap symbolique des 50000 $ à la mi-février, de plus en plus de personnes et institutio­ns s’intéressen­t au secteur des cryptomonn­aies. Tour d’horizon d’un marché en plein essor.

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S’il y a bien un actif qui ne connaît pas la crise, c’est le bitcoin! L’encours du roi des cryptomonn­aies a en effet atteint le seuil des 50000 $ en février 2021. Ce n’est toutefois que la face visible d’un marché beaucoup plus vaste…

Les secrets du roi des crypto

Bien que le bitcoin ne soit historique­ment pas la première monnaie virtuelle – comprenez sans pièces ni billets – à avoir été créée, c’est en revanche celle qui a démontré la plus grande longévité, lui valant son surnom de roi des cryptomonn­aies. Mis en place en 2009 par un ou plusieurs ingénieurs ayant dissimulé leur identité sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, cet actif repose sur « un protocole informatiq­ue de transactio­ns cryptées et décentrali­sées, aussi appelé blockchain », comme l’explique l’autorité des marchés financiers (AMF). Et c’est ce protocole qui a déterminé, dès le départ, le nombre de bitcoins qui allaient être créés (21 millions pour être précis), indépendam­ment du contrôle des banques centrales et des gouverneme­nts. « Les bitcoins s’achètent et se vendent avec beaucoup d’autres cryptomonn­aies sur des places de marché spécifique­s qu’on appelle des plateforme­s d’échange et dont les plus connues sont Bitpanda et Binance, directemen­t accessible­s en ligne », nous explique Frédéric Bonelli, le président de Cointribun­e, un média pure

player spécialisé dans l’actualité des crypto. Il suffit donc de se rendre sur leur site internet pour faire vos emplettes.

Se lancer en toute conscience

« De plus en plus de personnes sont susceptibl­es d’acheter des bitcoins. Cela va des jeunes qui veulent capitalise­r pour

leur avenir aux spéculateu­rs, évidemment, en passant par un acte militant contre la finance ou encore aux fonds institutio­nnels », développe Frédéric Bonelli. Il n’empêche, à l’instar de n’importe quel actif coté, rappelons que le bitcoin n’offre aucune garantie en cas de pertes financière­s. D’autant que les cryptomonn­aies n’ont pas de statut juridique clair en France. Or, bon nombre d’escrocs opèrent sur internet comme le signale L’AMF. Renseignez-vous donc au maximum sur ce marché, au moyen d’ouvrages et de médias spécialisé­s, avant de vous lancer. De plus, la règle d’or est de ne pas investir plus de 3 à 5 % de son capital disponible dans les cryptomonn­aies ! Enfin, le président de Cointribun­e met en garde : « On présente toujours le cours du bitcoin comme très volatile mais la réalité c’est qu’il n’a cessé de grimper depuis 10 ans. En revanche, il peut monter très haut et descendre très fort dans des espaces de temps réduits. » Dès lors, oubliez l’idée du profit sur quelques semaines et sachez vous montrer patient ! Julie Polizzi

À noter. retrouvez la liste des sites d’arnaques liés aux crypto-actifs sur Amf-france.org/fr et obtenez des renseignem­ents auprès de la plateforme Épargne info service au 01 53 45 62 00.

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© ISTOCK / CITY PRESSE Alors que le bitcoin a atteint les 50 000 $ en février, cette cryptomonn­aie convainc un public toujours plus large.

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