Influences locales

Petit village, grande histoire

A cette période du XII°, XIII° siècles, notre région occitane subissait l’influence d’une religion chrétienne, que la hiérarchie catholique qualifiait de cathare.

Peu exigeants pour les croyants ordinaires, les Parfaits, Prêtres ou Évêques de la religion cathare s’imposaient personnellement, une discipline et des règles de vies très strictes. Ils avaient fait de cette religion, un modèle chrétien, qui avait la sympathie de nombreux seigneurs, membres du clergé et de la population.

Beaucoup d’occitans, de toutes les classes sociales et même des membres du clergé catholique, sans souscrire, sans se « convertir », furent influencés par l’exemplarité des Parfaits, par la place donnée aux femmes.

Des prêtres, des moines devinrent moins soumis à leurs supérieurs, plus enclin à secouer la lourdeur de la hiérarchie et de la règle. Comme beaucoup de prêtres, de croyants catholiques, sans adhérer aux doctrines des Bonshommes et des Bonnes Femmes « cathares », toutes les couches de la population d’occitanie, furent influencées par les tendances novatrices véhiculées.

Beaucoup de chrétiens sans s’opposer ouvertement à Rome, devinrent moins dévoués à la hiérarchie, plus enclins à ignorer les règles strictes et autoritaires de Rome. Et comme Beranger, Archevêque de Narbonne, certains ignorèrent l’autorité du Pape et de ses Légats. Les Légats représentaient l’autorité directe du Pape pour palier à une certaine «indiscipline» de la hiérarchie de terrain, hiérarchie souvent plus proche de l’esprit Occitan de l’époque que du totalitarisme religieux et politique du Pape et du Royaume de France.

Narbonne, le palais des Archevêques