Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Un peu d’histoire en orange et noir

- LB

C’est tout bon, ils l’ont fait ! Qui donc ? Eh bien les valeureux joueurs de notre club phare, le Racing Club Narbonnais. Et ce ne sont pas les nombreux supporters roqueforto­is, représenté­s par nos quatre inconditio­nnels Antoine, Christian (Socios n°68), Michel et le doyen Gilbert, qui s’en fâcheront, bien au contraire. Il fallait impérative­ment gagner à Nice en demi finale du championna­t de Nationale afin d’assurer la montée en pro D 2. La qualificat­ion pour la finale reste anecdotiqu­e. Et pourtant ce n’est pas la première.

Qu’il nous soit permis de rappeler que Roquefort des Corbières répond toujours présent lorsqu’il s’agit du Racing. Tout d’abord, au niveau des joueurs citons ceux qui ont endossé le maillot orange et noir, à commencer par Joseph Malet qui a évolué en première dans les années 50. Suivi dans le désordre par

Pierre Rivière, Olive (père et fils), Patrice Noé, Cédric Castan, Chet (père et fils), Caïmons, Fresquet et Cannat. Notons également l’implicatio­n au niveau des dirigeants avec les trésoriers Fernand Suzanne (président Pech de Laclause), son fils Michel (président Izern) et Joël Castany.

Nous ne serions pas complets si nous ne soulignons pas la présence de cinq Roqueforto­is à Reading il y a vingt ans en finale du bouclier européen (Antoine, Christian et les regrettés Biben, Patrick et Jeannot).

Enfin, remarquons également que la municipali­té souscrit depuis vingt ans également (l’équipe était en top 14) six cartes d’abonnement à la tribune La Clape et que plusieurs de nos compatriot­es ont participé à la brique du mur de soutien du parc des sports et de l’amitié.

Nos chers amis supporters de préciser : « Maintenant

c’est fait le Racing a retrouvé sa vraie place, après une saison certes difficile par suite des conditions sanitaires actuelles, méritée au vu des résultats acquis face à des formations de standing. Et même si les deux derniers déplacemen­ts lointains ne nous ont pas permis d’assister aux derniers combats le coeur y était. Et, c’est une évidence nos abonnement­s pour la prochaine saison en pro D 2 seront renouvelés ».

Dommage que cette finale si convoitée n’ait pas été couronnée de succès. Il faudra encore attendre avant de décrocher un nouveau planchot. Mais peu importe ce résultat, le paradis a été atteint après trois ans de purgatoire, c’est la seule chose que nous retiendron­s.

Allez Raaacing !

Lou Badaïre

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Quatre Roqueforta­is avec le Racing

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