Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Les Maisons des solidarités
Que l’on ne s’y méprenne pas, les Services publics sont de plus en plus absents de nos villages, c’est une évidence. Circulez dans le département, cela saute aux yeux.
Les fonctionnaires seraient inutiles, coûteraient cher. Cela ce sont les tenants du capitalisme (flûte il faut dire le monde libéral, comme s’ils libéraient quelque chose) et leurs valets présents au gouvernement qui le disent. Sauf qu’ils savent toquer à la porte pour quémander des subventions prises sur nos impôts et la pandémie l’a encore démontré.
Alors pour faire semblant d’élaborer un service public 2.0 le gouvernement a inventé les Maisons de service public. Un service certes bien venu, mais qui ne remplacera jamais la Poste, la Caisse d’allocations familiales ou encore l’edf bradée au privé nauséabond. Et surtout pas le contact humain si important. Des Maisons demeurant tout aussi éloignées des gens qu’au début du siècle. Le contraire se saurait.
Voici donc à présent les
Maisons départementales des solidarités (ex Centre médicaux sociaux) auxquelles l’etat veut accoler et populariser... il rêve - le sigle MDS. Elles regroupent différents services qui assurent agir ‘en faveur de l’enfance, de la famille et de tous les habitants confrontés à des difficultés’.
A tester au quotidien. Quels services y sommesnous censés y trouver ? Pêle-mêle et sans que l’on y discerne une proximité de compétence, les services de la Protection maternelle et infantile (PMI) et ceux de l’accompagnement social en lien avec l’insertion et le Revenu de solidarité active (RSA)... entre autres. A en croire les discours - beaux ces Maisons regrouperaient par exemple secrétaires médico sociales, assistants sociaux, éducateurs spécialisés, infirmières puéricultrices, psychologues, médecin et sage femme...
Créations d’emplois ? Que nenni. Foutaise ? A l’évidence.
L’antenne de la sixième ouvre à Peyriac-minervois : 5 chemin des Pèlerins.