Une marche pour la Paix

Dimanche, le comité de paix audois organisait sa traditionnelle marche qui commémore chaque année les bombardements atomiques qui rasèrent les villes nipponnes d’hiroshima et de Nagasaki en 1945. Cette initiative s’inscrivait aussi dans la campagne de soutien au traité d’interdiction des armes nucléaires entré en vigueur le 22 janvier 2021 et déjà ratifié par 66 pays, mais hélas pas par les neuf puissances nucléaires officielles.

Les marcheurs s’étaient donné rendez-vous pour accomplir un périple à travers la garrigue et les pinèdes qui couvrent les coteaux qui mènent vers les premières pentes de la Montagne Noire.

A mi-parcours les randonneurs firent une pause à la cabane des chasseurs où les attendaient Jeanclaude Rougé et Jeanpierre Reverdy avec boissons fraîches et viennoiseries.

Puis une dernière halte se fit sous les ombrages de la chapelle Saint-roch avant l’entrée dans le village par la tour Trencavel.

Après l’apéritif offert par la municipalité et le mot de bienvenue du maire, Jeanfrançois Saïsset, Bernard

Gils, président du comité de paix audois, rappela le sens de cette journée à la fois commémorative et citoyenne : « nos dirigeants n’ont que des solutions militaires à nous proposer », dit-il.

« Au contraire la lutte pour la paix est d’une brûlante actualité car elle est transversale à toutes les problématiques. Sans elle pas de transition écologique, de justice sociale, pas d’accès à la santé, à l’éducation, au respect des droits humains. »

Après le repas tiré du sac , l’après midi s’acheva par un récital musical exécuté avec brio par un duo de chanteurs et guitaristes, Jean Paul Joguin et Bruno Perrein.

Lors du repas partagé

Ensemble, pour la Paix