Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Vives et Amigues désignés comme agresseurs

- MG

Dès le 9 messidor, l’autorité municipale se voit reprocher de ne pas être intervenue lors du premier trouble. Le second aurait ainsi pu être évité. Le lendemain, sans raison apparente, Jean-baptiste Cros dit Catala tue d’un coup de sabre le chien d’antoine Verdié.

La tension monte au sein de la population. L’agent municipal Pepratx se résout à informer de la situation l’autorité départemen­tale. L’autorité municipale protègerai­t les perturbate­urs : ‘ ils boivent ensemble’. L’origine de cette situation semble d’ailleurs de notoriété publique dans tout le canton.

Le 13 messidor, en se rendant au corps de garde, Pepratx remarque une dizaine de personnes devant chez Faure. Tout ce monde criait et chantait à gorge déployée malgré l’heure tardive de la nuit. Parmi le groupe il reconnut Cros, Pech, Marsan et Pagès. L’agent municipal demande alors au groupe de se retirer, mais personne ne reconnaît son autorité. La garde est appelée afin de visiter auberges et cabarets, puis d’arrêter ‘ceux qui font du bruit et ceux qui sont dans la rue’. La garde est alors insultée et menacée pendant ses fonctions. Le juge de paix est aussitôt informé de cet incident dont on ne signale aucune autre exemple.

Les événements se précipiter­ont avec la tentative d’assassinat de Jean Vié. Accablé de coups et couvert de sang, Vié est dans un état d’extrême faiblesse. Il désignera Vives et Amigues comme ses agresseurs. Ces deux derniers seront arrêtés par des citoyens et conduits au corps de garde. Mais chacun trouvera un alibi. La violence est arrivée à son comble. La machine judiciaire est en route et des témoins seront entendus par le juge de paix.

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