Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
La « retraite » de Gary
Il a grandi à Holywood, une petite ville près de Belfast, en Irlande du Nord puis après avoir obtenu une maîtrise en architecture de l’université d’édimbourg, il a eu la chance de voyager à travers le monde en tant qu’artiste de rue. Émigré aux États-unis en 1996, son travail a connu le succès en étant présent lors d’événements internationaux partout dans le monde. Il est actuellement basé à Venice,
quartier de Los Angeles en Californie.
Mais après être tombé par hasard sur un «village médiéval poétique» alors qu’il rendait visite à un vieil ami dans le sud de la France, il s’en est amouraché et en a fait sa seconde maison.
Ce village c’est Saissac, c’est l’artiste
Installé rue d’autan, quartier qui, depuis le 18e siècle a vu passer bon nombre de peintres, écrivains
Gary Palmer.
ou autres artistes connus, il s’est récemment engagé dans un projet de retraite d’artistes. Dans son atelier taillé à même le roc par nos aïeuls, il passe actuellement ses étés à peindre ou à offrir son inspiration.
Et surtout, il n’hésite pas à partager ses compétences avec le monde associatif saissagais comme ce dernier mercredi lors de la soirée de fin de saison du Comptoir des coccinelles.
C’est au sommet de la tour Grosse qu’il a assuré sa création éphémère Mandala, une oeuvre d’art public collaboratif.
Aujourd’hui peintre à temps plein, il partage donc son temps entre son atelier à Venice et ici à Art Retreat.