Roule ou crève

Si d’aucuns pensent que le manque d’approvisionnement des stations services en carburant provient d’une pénurie de marchandise, rassurez-vous, ce n’est nullement le cas.

Le problème vient des grévistes de la CGT présents dans les raffineries et les dépôts pétroliers. La manoeuvre a pour but de réclamer l’augmentation des salaires et de dénoncer l’inégalité de répartitions des richesses.

Phénomène qui n’a rien de nouveau, et qui, rappelons-le au passage, touche tous les secteurs. Autre fait non nouveau, les patrons et les financiers des grandes firmes qui se partagent les milliards du gâteau tandis que les ouvriers qui abattent le travail commencent et finissent leur existence dans la misère.

Mais qui est vraiment touché par ces actions ?

Comme d’accoutumée, les usagers et non les patrons des deux pétroliers qui eux, on peut le supposer, ne manquent pas d’essence. Le quidam souffrait déjà de la hausse des prix, il faut en plus qu’il perde désormais son temps dans des files d’attente interminables pour s’approvisionner. A ce rythme, il faudra bientôt se rendre à la pompe de nuit... Merci les cégétistes ! Aujourd’hui c’est « roule ou crève ». Comme avec les Gilets jaunes, les seuls qui sont réellement pénalisés, ce sont encore et toujours, les citoyens qui triment.

Certes les prix du carburant doivent retrouver un équilibre acceptable, malgré un paysage économique mondial touché par l’inflation. Mais quand les syndiqués vont-ils, eux, retrouver la raison ? Une question qui restera sans réponse.