Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
La population est écrasée par les impôts
Dès janvier 1816, le sieur Lepage est confié à la surveillance du maire étant donné ses principes et opinions entièrement contraires au gouvernement. Assigné à résidence il devra se présenter à la maison commune le dimanche et le jeudi.
On ne fête plus maintenant des anniversaires mais tout simplement des fêtes comme la Saint Louis. À cette occasion, un enclos de buis est dressé au milieu de la place avec aux quatre coins des drapeaux
et de part et d’autre de la porte d’entrée les portraits d’henri IV. Sur un tronc au milieu de l’enclos, trône majestueux le buste du roi couronné de fleurs.
Après la messe, un immense cortège se forme. Monsieur de Blanchefort, chef de bataillon de la compagnie des grenadiers, ouvre la marche en tête de ses troupes. Dans le cortège, quatre jeunes filles vêtues de blanc portent un autre buste du roi. Et voilà tout ce monde faisant un tour quasi rituel de la commune, dans l’allégresse et les chants entrecoupés çà et là de
La fête se poursuit par un grand repas à la lumière des lampions, puis se termine dans les farandoles.
Mais le temps des fêtes, symbole de l’union et de la fraternité entre toutes les couches sociales constitutives de la nation, semble à présent révolu. S’ouvre dès lors pour le village une longue période basée sur la gestion et l’administration, malgré le carcan des autorités de tutelle.
En 1825 se pose le problème des détenteurs de biens communaux usurpés qui
La commune tentera donc d’obliger les usurpateurs à en faire abandon avec restitution des fruits depuis 1821. La population est écrasée par les impôts. Des impositions extraordinaires ne cessent d’être instituées afin de créer des revenus nécessaires au bon fonctionnement des institutions communales.