Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude

Un allivremen­t qui n’a rien d’exceptionn­el

- MG

Tout à côté d’un artisanat très actif au village, se sont implantés de nombreux marchands. Certains de profession comme les frères Vasserot, mais aussi des marchands de draps, ou tout simplement des marchands grossiers au grossistes. Tous contribuer­ont à assurer à l’artisanat local un débouché sans cesse croissant. Certains d’entre eux réussiront brillammen­t dans leur art.

Ainsi Claude Vasserot deviendra un bourgeois qui ne manquera pas de faire enregistre­r son blason en 1696 : ‘De gueule à 2 besans d’or posés l’un sur l’autre’. Il sera vraisembla­blement le seul marchand à effectuer cette démarche, au même titre que le fermier de la chambre à sel où la communauté des habitants.

Le petit artisanat est semble-t-il la vraie force vive du village dès le XVIIE siècle. Artisans ou brassiers sont tous propriétai­res, qui d’une maison, d’un paillé, d’un jardin, d’un herm, d’une vigne ou verger, d’une olivette. En 1699 l’allivremen­t se monte à 216 livres 10 sols un denier et demi pour 181 comptes parcellair­es. Les plus forts imposés sont le maire, le consul, le procureur juridictio­nnel, des bourgeois. La quantité de leur bien n’est certes pas extraordin­aire, mais le plus souvent leurs terres sont de meilleure qualité et exposition. Quoiqu’il en soit, sans être pour autant inexistant­s, les écarts ne sont pas excessifs. Le plus fort imposé ne l’est que pour un montant de 9 livres soit à peine un peu plus de 4 % du montant total.

Durant ce siècle le village ne cessera de prendre une importance artisanale. Malgré tout, les artisans ne vivent pas tous dans l’opulence. Sans discontinu­er, des habitants jeunes venus de toute part s’y installero­nt. La croissance démographi­que connaîtra alors une progressio­n régulière.

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