Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
Les métiers au village
Au 18e siècle les métiers de bouche doivent assurer la fourniture des vivres à toute une population de bourgeois, marchands, artisans, brassiers ou petits propriétaires. Un boucher et un boulanger suffisent encore aux besoins du village. Les meuniers prennent aussi peu à peu une certaine importance au point de devenir la profession la plus sollicitée. Des générations de Fontvieille et de Babou vont se succéder autour des meules des mêmes moulins. D’autres meuniers viendront à l’occasion remplacer les bras manquants ou simplement s’installer.
Les jardiniers, peu nombreux, sauront pour certains se succéder de génération en génération sur de même terres fertiles. Tel est le cas des jardiniers de Pastabrac qui feront de leur jardin un des plus réputés de la région. Les besoins augmente avec la population et le développement des échanges commerciaux. Leur activité sera même créatrice d’emplois. Tout à côté, existe des jardins de moindre importance tel que celui du château ou de l’horte de Mir.
Le volume des échanges favorisera l’apparition de nouveaux métiers : charretier ou voiturier ; tandis qu’hôtes ou aubergistes maintiendront et développeront même leurs activités. Les maçons, charpentiers et menuisiers, principaux maître d’ oeuvre de la croissance et de l’extension, ne perdent rien de leur importance par rapport au siècle précédent. Ceci sans parler de l’installation de scieur de bois. Les peigneurs de buis, fabricants de peignes, se maintiendront une bonne partie du 18e siècle mais leur nombre est fort réduit.
Les savonniers ou marchands savonniers ne sont pour leur part qu’au nombre de trois. Le métier de maréchal à forges n’est exercé que par les familles Marsan et Roubi qui donneront des descendants spécialisés dans la serrurerie.