La situation

Le dernier arrêté préfectoral publié, même s’il a allégé la restriction sur l’usage de l’eau, celle-ci demeure en vigueur.

Le faible taux de pluies ne permet pas de reconstituer les nappes. Et les barrages non plus. Alors si l’hiver devrait bien se dérouler pour les familles, le printemps et surtout l’été prochains seront bien plus délicats que ce que nous venons de vivre.

La ressource sera rare ; l’herbe d’agrément, les stades jauniront ; les piscines municipales ou particulières devront vraisemblablement rester vides.

Selon l’arrêté préfectoral qui court jusqu’à la fin de ce mois - en attente d’un autre - le déficit ne cesse de se poursuivre. Et pour cause, puisque les bassinsversants de l’hers, de la

Berre et de l’aude sont toujours sous surveillance étroite. Ce ne sont pas les douceurs automnales actuelles qui pourront changer la donne, bien au contraire.

Si les pluies saisonnières ne reviennent pas et si la neige ne tombe pas dans les semaines à venir sur les hauteurs du département, cela va sans dire que l’année 2023 sera des plus compliquées. Pour l’heure si les pluies de début novembre furent les bienvenues, elles sont insuffisantes en volume, insuffisantes en durée, pour que . l’hydrologie retrouve un cours normal.

Par contre si les 300 mm manquants arrivent brutalement comme en 2018 - ce qui est fortement à craindre - sur des sols devenus de béton, les risques d’inondations seront majeurs.

Tout faire pour que cette catastrophe ne se reproduise pas et peu importe le coût