Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aude
La corruption en hausse dans s la police mais toujours margina ale
Des fichiers de police vendus 50 euros sur Telegram qui mettent à mal de longues enquêtes : la police observe dans ses rangs une « augmentation » des affaires de corruption dites de « basse intensité » , qui touchent les agents en bout de chaîne : de 2021 à 2022 ( derniers chiffres disponibles), le nombre d'enquêtes pour corruption menées par l'inspection générale de la police nationale ( IGPN, la police des polices), a quasiment doublé, passant de 30 à 56. Si l la proportion i d des agents mis en cause reste marginale, et si les cas de ce type sont « sans doute mieux détectés » , il y a bien une « augmentation objective des faits » , a récemment alerté la cheffe de L'IGPN, Agnès ThibaultLecuivre, dans un entretien au Monde. Pour l'expliquer, policiers et magistrats interrogés pointent une « démocratisation » de la consultation n des fichiers, accessibles à un plus grand nombre de e foncmérisationnaires, et la num tion des procédures. . Cermême tains agents sont m recrutés sur des messa ageries chiffrées qu'ils sont c censés surveiller. Les profil ls des fonctionnaires mis en cause sont variés, mais ils s sont tous animés par « l'app pât du gain » , selon une sou urce à L'IGPN. Les pol liciers adjoints, ces contra ctuels formés en quatre mois, recrutés sans conditio on de diplômes di lô et payés é 1.500 euros nets par mois constiulnérae c tuent un « point de vu bilité » particulier, note ainsi un cadre de la police. « Cerrtiers, tains, issus de qua peuvent recevoir beau ucoup de sollicitations dans s leur environnement » , ajo oute- tdébut, il. « Ils résistent au d mais ce n'est pas tou ujours facile » .