Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Grève à la SNCF, les plans B
La grève à la SNCF entre dans le dur à partir de ce mardi. La participation s’annonce massive. Voici quatre conseils pour tenter d’éviter les galères.
Un mardi noir en perspectives. Après une première journée de chauffe le 22 mars dernier à l’occasion de la mobilisation des fonctionnaires, les cheminots se mobilisent fortement, dès ce lundi soir à partir de 19 heures, pour la première des 36 journées de grève prévues jusqu’à la fin du mois de juin. Seuls les Tgv seront en partie épargnés.
Guillaume Pepy, P-DG de la SNCF, invite les voyageurs à prendre leurs dispositions : « Les Français doivent être lucides, nous avons dit et répété qu’il y aurait très peu de trains du lundi 2 avril au soir au jeudi 5 avril au matin. Il ne serait donc pas raisonnable de venir dans une gare si votre train n’est pas confirmé », a-t-il déclaré.
Pour les Aveyonnais, l’heure est au plan B.
1 - Se renseigner la veille
La SNCF conseille aux voyageurs de renoncer à prendre le train à partir de 19 heures ce lundi 2 avril, heure à laquelle commencera la grève que les syndicats prévoient très suivie. La SNCF prévoit de mettre en ligne le plan transport, chaque veille de jour de grève, à partir de 17 heures. Les usagers peuvent se renseigner sur les sites www.sncf.com ou www. ter. sncf. com/ occitanie.
2 - Essayer le covoiturage
Très demandé ces 36 jours de grève, ils sont une aubaine pour les plates-formes de covoiturage dont le leader, Blablacar.
Les réservations de trajet se font sur internet ou via une application mobile téléchargeable. De son côté, la SNCF annonce que son service de covoiturage, Idvroom, sera gratuit les jours de grève. Pour bénéficier de l’opération, il faut que les trajets soient payés sur la plateforme web ou mobile. Les voyages sont limités à deux par jour, la distance doit être inférieure à 80 kilomètres. Le montant est remboursé le mois suivant.
3 Prendre un car Macron,
Si Possible Les fameux «cars Macron », ces opérateurs d’autocars longue distance libéralisés en 2015, seront très sollicités durant toute la mobilisation. C’est notamment le cas de Ouibus, filiale de la SNCF, mais aussi de Flixbus et de Isilines, les trois opérateurs présents chez nous.
Cette filiale du groupe Transdev affirme passer « en mode haute saison » et être prête à doubler ou tripler les départs en fonction de la demande, quitte à programmer des autocars supplémentaires.
Le 22 mars dernier, lors de la journée de grève des fonctionnaires, sur la ligne Toulouse-Paris, Ouibus avait enregistré 20 % de réservations supplémentaires. Ce sera bien plus dès ce mardi. Ce dimanche, il ne restait par exemple plus que quelques places pour un départ de Montauban ! Il est donc vivement conseillé de réserver à l’avance pour espérer se rendre en car à son travail.
4 - Proposer le télétravail à son employeur
Dans les activités ou cela est possible, des entreprises, des collectivités, ou certaines structures qui l’expérimente, vont inciter leurs salariés à opter pour le télétravail. D’autant que les ordonnances travail ont facilité la possibilité pour un salarié d’exercer son activité depuis un autre endroit que son lieu habituel, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Désormais, si l’employeur refuse le télétravail à un de ses salariés, il doit « motiver sa réponse ».