Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Parkings Avec les horodateurs flics !
Les horodateurs des parkings du Piton auraient besoin de participer à des stages d’accueil et d’apprendre le sourire commercial. Ils sont incompréhensibles et rebutent vite l’automobiliste. Certaines scènes comiques, si elles étaient filmées mériteraient de concourir au Festival de Cannes. Les pièces de monnaie sont bannies. Il faut la carte bleue pour obtenir un ticket, et en prime pouvoir répondre au questionnaire que la machine vous demande.
Pour l’instant, il s’agit de composer le numéro de la plaque minéralogique de votre automobile. Sans doute pour ne pas pouvoir refiler votre ticket à un autre automobiliste, si nous n’avez pas utilisé tout votre capital temps ?
A quand d’autres questions plus indiscrètes ?
Quoique si ces horodateurs sont branchés directement sur un ordinateur cartes grises, on pourra savoir à la minute qui donc stationne dans le centre ville ? Et pourquoi pas photographier la binette de l’automobiliste qui glisse sa carte bleue dans l’appareil ? Savoir si la carte bleue n’a pas été volée ? Tout comme la voiture d’ailleurs ?
Quand donc ces horodateurs vont-ils nous demander notre numéro de Sécu- rité Sociale, et pourquoi pas celui des passagers du véhicule ? Notre numéro de permis de conduire, afin de savoir si nous avons suffisamment de points pour conduire, si nous avons l’habitude de stationner dans ce parking plutôt que dans tel autre ?...
A Rodez, sur le piton, le vi- siteur qui emprunte un parking est accueilli par un horodateur méfiant qui veut savoir qui vous êtes et combien de temps vous passez dans la ville ?
Nous vivons une époque moderne…Nous sommes « fliqués » pour notre sécurité, et bous y perdons notre liberté.