Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
300 enfants ont fêté Carnaval !
LEGERE DECEPTION VITE COMPENSEE POUR LA DEUXIEME EDITION DU CARNAVAL DE RODEZ : le départ du cortège devait avoir lieu jeudi 26 février, à 15h sonnantes, depuis la place Eugène-Raynaldy. Mais une soudaine baisse de température allait contraindre le service animations de la mairie de Rodez, organisatrice de l’événement, à orienter quelque 300 enfants vers la salle des fêtes.
Outre les enfants des écoles, on notait la présence des maisons de quartier ainsi que des Francas de Gourgan et Saint-Eloi.
Dans le cocooning de la salle des fêtes, véritable caisse de résonance pour un public familial, le groupe de flibustiers Piratoria, qui ne fait pas dans la dentelle en matière de percussions, attendait la jeunesse dans un déluge de vibrations.
C’était sans compter sur la prestation de Goulamas’K, dont on rappellera ses concerts à l’Estivada.
Égal à lui-même, puissant et revendicatif avec un ska rock teinté de reggae punk, chanté en français comme en occitan et autres langues maternelles, on l’apprécie en Occitanie pour son brassage des cultures, à grand renfort d’instruments traditionnels mêlés de musiques actuelles.
Avec leurs amis musiciens et autres acrobates, les enfants ont fait le tour du jardin public, avant de se diriger vers un échafaud dressé tout exprès.
Au milieu de l’esplanade Julienne Séguret, le procès de Monsieur Carnaval fut sans appel. Pour divers motifs (il n’avait pas fait ses devoirs, il ne s’était pas lavé, etc.), il fut condamné.
Épique fut sa crémation, car un vent malin le renversa à plusieurs reprises, attisant un feu qui ne parvenait pourtant pas à le dévorer.
Et, comme toujours, tout est bien qui finit bien, goûter et bal (plus ou moins masqué) réchauffèrent les corps juvéniles engourdis par la froidure hivernale.
Dans la salle des fêtes, le divertissement fut à son comble sous une pluie de confettis. Fées, princesses, clowns, super-héros et autres dalmatiens étaient aux anges…