Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Les hormones du «bonheur»
La dopamine : l’hormone de la réussite et de la récompense : Chaque jour, notez une petite réussite (aussi minime soit-elle) et la célébrer et se dire aussi souvent que possible “j’ai réussi”. Consacrer dix minutes par jour à un objectif réaliste, atteignable et tangible garantira un influx journalier de dopamine, permet de gagner en impression de compétence et donc de se dire “je l’ai fait”. Le truc en plus, la méditation augmente notre production de dopamine.
L’endorphine : liée au corps. Le rire stimule l’endorphine en “secouant” littéralement nos entrailles. A l’inverse, pleurer la libère à cause de l’effort physique que cela demande et permet de relâcher la tension. Nous stimulons chaque jour la sécrétion d’endorphines par des étirements légers : en regardant la télévision, au lever le matin ou en discutant au téléphone. Elle est aussi sécrétée après un bon repas, en consommant du chocolat… et est également libérée en écoutant une musique qui plait !
L’ocytocine : l’hormone du lien, de la confiance et de l’amour. La présence d’un animal de compagnie, un échange entre amis, avec ces enfants, ces interactions nous font du bien ; ditesvous “je suis celui qui crée ce sentiment agréable” et nous réapprennent à construire une confiance relationnelle. Le toucher est une source de sécrétion d’ocytocine. Les massages peuvent prendre deux formes : se faire masser ou se prodiguer des automassages. D’une simple caresse jusqu’à l’orgasme, l’ocytocine est produite lors des câlins, les caresses et les relations sexuelles.
La sérotonine : l’hormone du respect En exprimant tous les jours la fierté d’avoir fait quelque chose de bien, nous développons ce sentiment. La fierté signifie que j’ose dire “Regardez ce que j’ai fait !”. La fierté est un gouvernail qui nous aide à naviguer parmi les opportunités nous permettant d’obtenir de la reconnaissance sociale sans nous considérer comme orgueilleux.La bonne influence que nous avons sur les autres en suivant notre exemple sans pour autant attendre ni mérite, ni merci augmente le respect pour nous même. L’idée est juste d’être heureux de cette influence positive et d’accepter la satisfaction apportée par notre légère influence.
Pour aller plus loin : Françoise Bernad, Rodez, Lédergues 06 25 67 01 86.