Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Vision et proposition du syndicat SUD. «Une contreproposition réaliste !»
Notre contreproposition est donc en phase avec le discours de Mr Denner qui spécifiait : « Sans hydrogène, l’Europe n’atteint pas la neutralité climatique. Le marché de l’hydrogène vert pourrait connaître une croissance annuelle de 65% sur les 9 prochaines années. Bosch va investir un milliard d’euros dans l’hydrogène, alternative aux batteries électriques notamment dans les camions, d’ici 2024. »
D’autre part, celle-ci cadre avec le plan de développement de l’hydrogène initié par le gouvernement et l’Europe qui voit en 2030 une étape charnière. Si le groupe estime que Rodez a toute sa place dans le domaine de l’hydrogène, alors la portabilité de l’accord ne doit pas s’arrêter à 2027 mais bien aller jusqu’en 2030. Et là, nous serons certains que Bosch veut pérenniser le site de Rodez.
SUD défendra cette contreproposition qui nous parait réaliste avec votre soutien. Le processus qui nous amènera à conclure un accord contient plusieurs étapes. La direction voulait les enchainer rapidement sans aucune précision ni garanties. En préalable, SUD a exigé et obtenu de la direction qu’elle organise des réunions d’information avant toutes négociations. Dans ces échanges, nous maintenons la pression pour que la direction nous détaille les projets in-sourcing et l’avenir du site après 2027.
La direction avance en parallèle un plan social et une négociation. Les étapes du plan social prévues par la loi se dérouleront quoi qu’il arrive et s’achèveront en fin d’année. Concernant la négociation, si celle-ci est signée par la majorité des syndicats, elle pourra permettre d’obtenir des garanties supplémentaires sur la sécurisation de l’emploi et du projet industriel.
SUD trouve normal que chaque salarié soit impatient et pressé de connaître les tenants et les aboutissants de cet accord. Dans les mois à venir, les personnes volontaires à un départ auront les premiers éléments d’information. Toutefois, il nous semble légitime de travailler en priorité à garantir le plus longtemps possible l’activité des salariés qui voudront et pourront rester à Bosch Rodez. Et ainsi,
Bosch pourrait redonner un peu de confiance aux salariés à l’approche de ce nouvel accord