Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Notre-Dame de Pitié : un lieu paisible où se ressourcer
Les rapports de force qui se jouent actuellement dans la perspective des prochaines élections, augmentées par toutes sortes de craintes liées à la pandémie, ne doivent pas faire oublier qu’il existe des lieux paisibles où se ressourcer. Témoin, à Rodez, la chapelle NotreDame de Pitié, but de promenade des Ruthénois (voir notre édition précédente).
Batie au XVIe siecle, tombee en ruine puis rebatie en 1789, Notre-Dame-de-Pitie a ete cedee en 1992 a la mairie de Rodez.
Ouverte les jeudis et dimanches, de 14h30 à 17h, grâce à deux gardiennes des lieux, Marie-Thérèse Cassagnes et Isabelle Blanchet, Notre-Dame de Pitié, vestige significatif de l’ancienne chartreuse, est fréquentée par de simples passants, des personnes croyantes et des amoureux du patrimoine bâti.
Juste à l’entrée, à main gauche, de nombreux exvoto témoignent de la gratitude des fidèles envers Marie médiatrice, après avoir reçu des grâces diverses. Un ex-voto datant de 2017 exprime la reconnaissance d’une maman («Merci Marie pour ce don à la vie »), qui a éperdument prié ici pour son petit enfant, aujourd’hui bien portant, alors même que sa naissance était annoncée comme « anormale ».
À l’intérieur, au-dessus de la porte, un tableau de belle facture gagnerait sans doute à être nettoyé, comme aussi, entre autres, la statue emblématique de la niche centrale.
Aujourd’hui, la chapelle Notre-Dame de Pitié reste d’autant plus vivante que le chapelet y est récité le premier dimanche de chaque mois et qu’une messe y est célébrée deux fois par an, les 13 mai et 13 octobre, «en souvenir des apparitions de Fátima (Portugal) ».
Cette année, du fait de l’Ascension, la messe est reportée au vendredi 14 mai à 14h30. Un protocole sanitaire continuera de s’imposer.
Pour davantage de précisions sur l’historique de la chapelle Notre-Dame de Pitié, se reporter à la revue Sauvegarde du Rouergue
n°132 (septembre 2020).