Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
TOUT LE MONDE SUR LE PONT !
Tout arrive, même la réouverture du musée Soulages à Rodez avec une équipe toujours à la manoeuvre avec son capitaine, Benoît Decron, conservateur en chef du patrimoine et directeur du
Tout arrive, même la réouverture du musée Soulages à Rodez ! Le musée Soulages, ce sont tout d’abord les oeuvres du maître de l’Outrenoir, mais cet établissement public (EPCC) de notoriété internationale, c’est aussi une équipe toujours à la manoeuvre avec son capitaine, Benoît Decron, conservateur en chef du patrimoine et directeur du musée.
On se réjouit donc de l’information selon laquelle le musée Soulages rouvre le 19 mai, à 10 heures pétantes, car elle représente un immense soulagement pour toutes et tous ceux qui assument mal les portes fermées. Même s’il s’agit là d’une nouvelle étape de déconfinement.
À Rodez, le musée Soulages, c’est une âme. On peut aimer ou ne pas aimer les peintures du Ruthénois mondialement connu, aujourd’hui dans sa centdeuxième année, mais nul ne saurait contester la donation, en 2005, par Pierre Soulages et son épouse Colette, de 250 oeuvres et autant de documents (enrichis de dépôts d’oeuvres provenant d’autres musées ou de collections) à la communauté d’agglomération du Grand Rodez. Cette donation, labellisée « Musée de France », est bien la plus importante octroyée dans notre pays par un artiste vivant.
Et nul, aussi, ne saurait contester la généreuse plus-value économique que ce musée apporte à Rodez et sa région.
La réouverture au public propose une programmation qui sourira à toutes les générations, avec l’exposition temporaire Gilles Barbier. Machines de production et Le Chat visite le musée Soulages.
On sera particulièrement attentif à l’inauguration d’un nouvel accrochage de la collection permanente. Celle-ci présente des oeuvres inédites, notamment deux Outrenoirs majeurs ayant gagné depuis peu les cimaises du musée (dont un Outrenoir exceptionnel de la troisième donation de Pierre et Colette Soulages, peint par l’artiste dans sa centième année).
Précisons enfin que l’accrochage du cabinet des estampes est en large partie renouvelé.