Les chasseurs aveyronnais restaurent douze mares

Dans le cadre du programme MILeOC, qui vise la remise en état des écosystèmes d’eaux calmes à renouvellement lent (mares, lacs, étangs, marais, etc.) et autres milieux humides, les chasseurs aveyronnais, pour leur part, s’appliquent à restaurer des mares.

Les chasseurs étant bien souvent sur le terrain, ils connaissent les moindres recoins de leur territoire.

Aussi, l’opération démarre-t-elle par une séance de science participative.

Tous les chasseurs se rassemblent à la Maison de la chasse pour positionner, sur photographie aérienne, les mares qu’ils connaissent.

À l’issue, les techniciens de la Fédération et de la Catzh Aveyron (Cellule d’assistance technique destinée à aider et conseiller les propriétaires ou gestionnaires de zones humides) se rendent sur place pour prioriser les interventions.

Comme l’explique Maxime Gaubert, de la Fédération départementale des chasseurs de l’Aveyron: « L’objectif est de trouver les mares les plus dégradées pour les restaurer. Nous travaillons en partenariat étroit avec les syndicats de bassin et, pour l’occasion, nous avons également fait appel aux connaissances de Lionel Fabre, du Syndicat mixte Lot Dourdou. »

Une fois établie la liste des mares à restaurer, les chasseurs aveyronnais, grâce au soutien financier de l’Europe, de la Région, de l’Agence de l’eau AdourGaronne, de l’Office français pour la biodiversité et de la Fédération nationale des chasseurs, rétablissent une à une les mares qui en ont besoin.

Au total, ce ne sont pas moins de douze mares qui ont été restaurées par les chasseurs eux-mêmes.

Pour l’année prochaine, après la Vallée du Lot, ces derniers vont travailler sur le bassin versant du Syndicat mixte Célé-Lot médian.

- Crédits : FDC12 Des étapes successives qui laissent deviner les effets salutaires d’une remise en état des écosystèmes.