Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Des tensions pourraient être évitées
Communiqué commun FCPE , SNUIPP-FSU, UNSA Education. La procédure appelée « carte scolaire » a lieu en deux phases. Elle commence en février avec les ouvertures et fermetures de classes décidée par l’administration, notamment en fonction des effectifs prévisionnels. On prend en compte pour toutes les écoles le taux d’encadrement, obtenu en divisant l’effectif total de l’école par le nombre de postes d’enseignants. Lors d’une première réunion préparatoire (CTSD), un dialogue s’instaure entre l’administration et les représentants syndicaux des personnels de l’Education Nationale pour tenir compte des particularités des écoles, du territoire et défendre certaines situations. Ensuite la réunion du Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN) examine à nouveau les situations et procède à un vote consultatif suivant les décisions de la DASEN. En cette rentrée, le phénomène est accentué à Cardaillac. En effet, l’école avait déjà subi une suppression l’an dernier et cette année de nouveau alors que l’effectif était stable. Un autre problème existe : les enfants de moins de 3 ans ne sont pas comptabilisés pour le calcul du taux d’encadrement, à Cardaillac par exemple, c’est une dizaine d’enfants, soit environ une demi-classe qui est concernée . Faire évoluer la procédure pour éviter certaines tensions. Au niveau de l’Aveyron, nous souhaiterions voir évoluer la procédure de carte scolaire avec deux modifications : l’organisation d’un CDEN intermédiaire au mois de juin, avec pour objectif de décider à ce moment là des suppressions de postes pour éviter qu’elles n’interviennent après la rentrée, l’intégration de l’effectif des enfants de moins de 3 ans pour le calcul des taux d’encadrement, comme les texte le prévoient (Article L 113-1 du Code de l’Education).