Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Dans le sillage du corps préfectoral
Vendredi 11 novembre, comme partout en France, l’Aveyron commémorait l’Armistice de 1918, présidé comme chaque année par le corps préfectoral.
Parcours. Mais qu’en estil de cette cérémonie qui voit le rassemblement des autorités civiles, militaires, voire religieuses, mais aussi des associations mémorielles, patriotiques et d’anciens combattants, de décorés et de médaillées, et enfin de délégations des écoles faisant lecture de chants et de poèmes en l’honneur des soldats tombés au champ d’honneur ? Et qu’en est-il aussi de la foule qui chaque fois éprouve le besoin irrépressible de répondre, avec émotion et gravité, au devoir de mémoire ?
ICI ET LÀ, EN AVEYRON
En plus d’être le jour anniversaire de la signature de l’Armistice de 1918 et «commémoration de la victoire et de la paix », la loi du 28 février 2012 étend l’hommage à tous les «morts pour la France » des conflits anciens ou actuels. Tous les morts pour la France, qu’ils soient civils ou militaires, sont désormais honorés le 11 novembre. L’ancrage local de cette journée reste vivace. Les nombreuses cérémonies municipales et associatives qui font vivre cette date en témoignent. Ainsi, à l’occasion du 104e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, les membres du corps préfectoral présidaient-ils plusieurs cérémonies en différentes communes du département. Après Onet-leChâteau, Charles Giusti, préfet de l’Aveyron, était au monument au mort de Rodez, avant de se rendre à Espalion. De son côté, Isabelle Knowles, secrétaire générale de la préfecture, sous-préfète, participait à la commémoration de Saint-Saturnin-de-Lenne. Il revenait à André Joachim, sous-préfet de Millau, d’aller au-devant des cérémonies du Sud-Aveyron, successivement à Saint-Affrique, Millau et Saint-Jean-du-Bruel. Enfin, Guillaume Raymond, sous
OEpréfet de Villefranchede-Rouergue, présidait, pour sa part, la cérémonie villefranchoise.