Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Encore des abus de syndic
Le magazine suit de près les dérives des syndics de copropriété. Or, bien qu’un contrat-type soit obligatoire depuis 2015, les professionnels ne sont toujours pas dans les clous. Sur 132 contrats analysés, seuls deux ont été jugés satisfaisants en tout point par la revue de l’Institut national de la consommation. Pour les autres, les mauvaises pratiques sont légion. Citons pêle-mêle les missions de base, comme l’assemblée générale, oubliées dans le forfait, des tarifs affichés hors taxes au lieu d’être TTC, des honoraires pour travaux imposés alors que la loi oblige de les négocier en AG, des pénalités à l’encontre du syndic inexistantes pour non-transmission de documents, des frais de relance de charges facturés illégalement dès le premier courrier alors que seule la mise en demeure peut être tarifée, des frais de photocopies prohibitifs ou encore une facturation de l’état daté (nécessaire en cas de vente d’un lot) supérieure au plafond légal de 380 €.