Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
Voeux de Jean-Luc Marx, maire de...
L’ occasion d’évoquer les grandes orientations et projets de la mairie pour 2024 Lundi 8 janvier à l’espace Valentré, c’est avec une
plume trempée dans l’encre humaniste que le nouveau maire de Cahors s’est inscrit dans la tradition initiée par son prédéces
En guise de préambule, il a salué le travail effectué par celui-ci, « tu as obtenu la confiance des Cadurciens, transformé notre cité, veillé à ce que notre équipe emprunte sans discontinuer le chemin de l’exemplarité et de l’efficacité, me voici désormais le dépositaire de cette exigence. »
Il a ensuite rappelé son attachement à la devise de notre république, liberté, égalité, fraternité : « De liberté nous ne saurions être privés, tant elle éclaire, tant elle promeut l’initiative, tant elle permet de faire vivre notre libre arbitre, celui qui autorise à questionner, qui donne la possibilité d’adhérer ou de contester. D’égalité nous avons besoin, pour panser les plaies nées des crises, lutter contre le sentiment de déclassement social et territorial qui peut habiter les plus combatifs de nos concitoyens. De fraternité nous devons faire preuve, pour dépasser nos différences, tisser des liens, balayer toutes velléités conscientes ou plus sournoises de séparatisme et de communautarisme. J’y ajoute la laïcité, cette singularité française et républicaine, qui doit
nous aider à mieux faire société, qui protège chacun, nous sert de guide et de baromètre. »
Cette cérémonie des voeux a également été l’occasion de présenter les grands projets de la mairie pour l’année à venir, et ce en présence notamment de Claire Raulin, préfète du Lot, de Serge Rigal, président du Département, des élus municipaux et de l’agglomération mais aussi de citoyens investis. « D’esprit de résistance, de combativité et d’inventivité, nous devons justement faire preuve dans la gestion de nos collectivités tant l’équation financière se
tend : les dépenses augmentent, les recettes stagnent.
Et pourtant nous voulons autant maintenir la palette des prestations des deux collectivités que consentir les investissements que réclame le temps présent. Son contexte, économique, sanitaire ou sécuritaire est aussi à prendre en compte. Voici donc la trame de mon propos : prestations quotidiennes, investissements publics, influence sur l’environnement de notre action », a-t-il expliqué avant de détailler :
D’IMPOSITION À CAHORS
« Comme les ménages, les entreprises et les associations, l’inflation en matière de fluides, de matériaux et d’alimentation fait exploser nos dépenses. Mais cette difficile équation budgétaire ne saurait me faire renoncer à l’exigence de bonne gestion des deniers publics. C’est dans ce contexte que pour la 16ème année consécutive, les taux d’imposition n’augmenteront pas à Cahors. C’est en tous cas la proposition que je formulerai aux conseils. Pour rendre possible la poursuite d’un tel engagement, il nous faudra redou
bler d’efforts et d’inventivité et procéder à des choix. » Et pour ce faire, c’est une enveloppe de l’ordre d’un million d’euros qui devra être économisée d’ici à fin 2025, tout en maintenant les services rendus par la Ville.
TRAVAUX 2024
« L’année qui s’ouvre s’attachera à prolonger le mouvement d’embellissement de notre ville et d’amélioration de votre cadre de vie. Nombreux sont les investissements qui y contribuent ».
Le maire a ensuite évoqué les chantiers 2024 :
La place Imbert rénovée sera livrée au cours des premières semaines de l’année.
Aménagement de la place du marché. « Centralité historique, coeur battant de notre ville, poumon alimentaire, la place Chapou sera mise en chantier au dernier trimestre de l’année. L’occasion de corriger une anomalie, un anachronisme même. En effet notre place Chapou est encore victime d’une cohabitation d’un autre temps entre patrimoine mondial classé, capots de voitures et terrasses de restaurants. C’est donc dans ce mouvement naturel, sans révolution ni défaut de sobriété, que la place Chapou servira d’écrin au patrimoine qui la borde, de lieu de vie, de commerce et d’animations pour nous tous, Cadurciens. » Pour compenser en partie la perte des places de parking, l’ancien hangar de la rue Blanqui a été racheté par la mairie et sera démoli au cours du premier semestre afin de créer une douzaine de places à quelques pas de l’hyper centre.
A la Croix-de-Fer débutera le réaménagement de l’avenue Maryse-Bastié. En partenariat avec le Département du Lot, le projet consistera, au cours du premier semestre, à rénover la chaussée et les trottoirs, à créer une piste cyclable, à conforter la présence du végétal, à enfouir les réseaux, à améliorer l’éclairage public et à sécuriser les traversées piétonnes.
A Bégoux, la première phase d’aménagement de la centralité, devant l’école Maurice-Faure, devrait être mise en chantier et consister en une amélioration du stationnement.
Preuve de l’engagement des partenaires dans les quartiers, la réhabilitation de la cité de Terre-Rouge par Lot Habitat démarrée il y a quelques mois entrera dans une phase plus active encore. Elle s’inscrit dans un projet urbain de profonde transformation du quartier, pensé avec les habitants (conseil citoyen) au cours de nombreuses étapes de concertation.
Performance écologique et économique
Après de nombreuses rénovations en 2023 (le centre de loisirs et la crèche de la Croix-de-Fer, le théâtre, les écoles MartheDurand, Maurice-Faure, Ségala, la salle des fêtes de Bégoux...), l’année qui s’ouvre permettra d’adapter encore le patrimoine bâti, tels que l’école JeanCalvet (3 millions d’euros
PAS D’AUGMENTATION DES TAUX