Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron

Courtier en énergie, un métier en plein essorsor en FranceF

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Avec l'explosion desd prix du gaz et de l'élecctrici­té, pléthore d'entreepris­es veulent renégociee­r leur contrat. Pour less aider, les courtiers en énergieé sont de plus en plus demandés.

Selon le réseau social profession­nel LinkedIn, le job de courtier en énergie fait partie des 25 profession­s les plus en croissance en France depuis 2019. Même si leur nombre reste très faible. Six ou sept en Occitanie et une centaine en France.

Les missions de cet intermédia­ire entre fournisseu­rs d'énergie et clients profession­nels ? Elles ne diffèrent guère de celles des courtiers en assurance, en banque ou en immobilier. Leur travail est de rechercher les meilleures solutions pour négocieréi et renégo-é cier les contrats d'énergie, en électricit­é ou en gaz de ville, auprès de fournisseu­rs pour leurs clients. La forte demande en courtiers découle, en premier lieu, de la libéralisa­tion du marché de l'énergie et de la fin du monopole d'EDF-GDF, en 2007.

Une ouverture à la concurrenc­e qui a ouvert le champ à une jungle d'opérateurs, pplus ou moins fiables. À ce jour, il existe 40 fournisseu­rs d'énergie ayant un contrat avec le gestionnai­re de réseau d'électricit­é Enedis et celui de gaz, GRDF.

L'autre raison de l'appétence des profession­nels pour les courtiers en énergie est conjonctur­elle. L'agression russe sur l'Ukraine a largement contribué à l'explosion des prix du gaz et de l'électricit­é enregistré­e ces derniers mois.

Avant la crise sanitaire, les prix de l'électricit­é ttournaien­tit autourt dde 60 euros le MWh, coontre environ 70 aujourdd'hui. Avec des pics ayanta parfois dépassé les 1 000 euros au plus fort ded la crise. Côté gaz, avec l'embargo sur le gaz russe, la facture moyenne, selon le courtier Selectra, a quadruplé entre 2020 et 2022. Conséquenc­e : une hécatombe d'entreprise­s, incapables d'acquitter leur facture d'énergie.

Dans certains secteurs, comme la boulangeri­e, l'industrie ou la constructi­on, les cas de faillites se sont multipliés l'an dernier.

Dans ce contexte, le courtier peut-il être le sauveteur providenti­el ? Tout dépend de la situation de la boîte. Une offre signée en 2022 qui est négociée aujourd’hui maintenant­i va permettre de diviser le budget par deux.

A contrario, un client ayant signé avant la crise subira malheureus­ement une hausse, mais plus légère qu'il y a un an où l'on annonçait un triplement des tarifs. Nous sommes aux alentours de 20-40 % de hausse sur une offre signée avant crise.

Pour devenir courtier, il n'existe pas de formation reconnue spécifique. En revanche, on peut y accéder soit via des diplômes englobant le champ technique - BTS Fluides énergies domotiques ou licence pro Gestion et maintenanc­e des installati­ons énergétiqu­es par exemple - ou commercial, notamment par le biais d'une licence commerce. Côté salaire, le métier tourne autour de 3 400 euros, selon l'agrégateur d'emplois Jooble. Le prix de la rareté.

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