La vocation pédagogique d’une simulation d’attentat

Jeudi 28 mars, de 8h à 12h30, un exercice de sécurité et de défense d’une ampleur inédite sera réalisé à Rodez et Onet-leChâteau. Mais pourquoi un tel exercice ?

Chaque année, la préfecture de l’Aveyron organise un exercice militaire, dit Engueynado (« résistance » en occitan), pour préparer les forces de sécurité intérieure (policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers) et les forces armées à intervenir en cas d’attaque terroriste.

Dans le contexte particulier des Jeux olympiques et

paralympiques en France, le montage de cette opération a été confié à la Délégation militaire départementale de l’Aveyron. Cet exercice a mobilisé un volume exceptionnel de ressources humaines. Les forces mobilisées apparaissent conséquentes avec 130 militaires de la 13e Demibrigade de Légion étrangère et de la Délégation militaire départementale, mais aussi la participation de trente sapeurs-pompiers, vingt-cinq policiers, six gendarmes et six policiers municipaux.

Le coeur de l’exercice se

situera autour du stade Paul-Lignon et dans le lycée Foch. Une centaine de jeunes assisteront de manière fictive à un événement sportif au stade, et certains d’entre eux seront grimés pour jouer le rôle de blessés. De plus, dans le centre-ville de Rodez et d’Onet-le-Château, des légionnaires se déploieront pour stimuler une opération Sentinelle au plus près de la population.

Que risque-t-on de voir et d’entendre, sinon de nombreux véhicules (police, pompiers) dans la zone de l’exercice, comme aussi des

tirs et des bruits d’explosion en provenance du stade. À noter que le boulevard du 122e Régiment ne sera fermé que sur une seule voie. La préfecture informe par ailleurs que les conducteurs auront à redoubler de prudence et à rester concentrés sur la conduite de leur véhicule. Hors de question, également, de s’approcher de la zone d’exercice.

Enfin, aucune prise de vues des unités d’intervention ne sera autorisée.

- Crédits : DE « Blessé par balle au niveau des membres supérieurs, mais conscients » : un scénario des plus réalistes. Ici, devant la salle des fêtes de Rodez.

- Crédits : DE Dans le hall du cinéma CGR, lors d’une opération précédente, les jeunes générations ont porté témoignage d’une expérience à forte valeur pédagogique.