Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron
La vénerie sous terre en Aveyron : un bilan positif
La vénerie sous terre aveyronnaise se porte plutôt bien avec pas moins de 23 équipages !
Pour mémoire, les déterreurs interviennent le plus souvent sur demande. Généralement, pour venir en aide à des d’agriculteurs excédés par les dégâts commis par le blaireau sur les cultures, mais aussi à la demande d’éleveurs qui en ont ras-le-bol d’élever des volailles pour nourrir des renards. C’est ainsi que, réunis en assemblée générale sous la présidence de Didier Alric, les déterreurs aveyronnais ont fait le bilan d’une saison riche en interventions. La problématique de la tuberculose bovine a bien occupé les débats.
Aujourd’hui, il importe de savoir si cette maladie des vaches a basculé sur la faune sauvage. Pour cela, le blaireau est l’un des meilleurs indicateurs. Cependant, il faut pouvoir analyser suffisamment de carcasses en laboratoire pour en être informé. Aussi, les hommes de Didier Alric, seront-ils une nouvelle fois mis à contribution pour faire avancer les données scientifiques et surtout pour savoir quel est le niveau de surveillance que l’État doit mettre en oeuvre sur le département. En effet, il ne sera pas le même selon que la maladie reste confinée dans la faune domestique ou si elle affecte la faune sauvage.
Le président Jean-Pierre Authier a tenu à souligner
le dynamisme de l’association, en observant notamment que «malgréladifficultédecettechasse,le présidentAlricetses équipesontsuconstituer ungroupeparticulièrementvolontaireetmotivé »
Nombre de départements ont un, voire deux, occasionnellement trois équipages de vénerie sous terre. Parfois, aucun ! L’Aveyron en compte 23. «Unevéritablefierté» , a conclu le président de la Fédération.