Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Aveyron

Gestion des interactio­ns entre loups et élevages

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Dès lors qu’ils font le constat d’une possible attaque de leurs animaux, les éleveurs disposent d’unnuméro de téléphone leur permettant de saisir 24h/24 les services de l’État.

Une expertise par lesagents de l’Office français de la biodiversi­té (OFB) est alors diligentée afin de déterminer, au regard des stigmates constatés, si la responsabi­lité du loup est « non écartée » (LNE).Des attaques de chiens errants peuvent également conduire à des constats LNE.En cas de « LNE » et dans le respect des conditions réglementa­ires, l’éleveur peut solliciter desautoris­ations de tirs dérogatoir­es pour protéger son troupeau contre la prédation (tir de défense simple ou tir de défense renforcée). Ces opérations peuvent être mises en oeuvre par l’éleveur. A la demande de celui-ci et selon la situation les louvetiers ou la brigade grands prédateurs (dite parfois « brigade loup ») peuvent être également mobilisés.

Concernant les événements récents

Depuis le début de l’année, 7 attaques sur des ovins sur 6 exploitati­ons différente­s ont pu êtreexpert­isées comme pouvant être attribuées au loup dans le départemen­t de l’Aveyron.Des arrêtés autorisant des tirs de défense simple ou renforcé ont été rapidement pris au profit deséleveur­s concernés ou potentiell­ement menacés.Par ailleurs, les louvetiers ont pris contact avec ceux-ci pour analyser la situation. Lorsque cela a étéjugé pertinent et en accord avec les éleveurs, les louvetiers ont été mobilisés par le préfet. Ils assurent ainsi une présence sur le terrain pour intervenir de façon réactive sur les exploitati­ons et permettre la protection des troupeaux.

Si nécessaire, l’interventi­on de la brigade « loup » sera sollicitée en renfort des louvetiers.Les services de l’État restent attentifs à assurer la protection des activités d’élevage, dans le cadre du plan national d’action « loup ».

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