Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault

L’affaire des poisons

-

Du 15/12/1682 au 15/7/1686 , il y a eu 19 prisonnier­s parmi eux 2 femmes, dont une fut enfermé plus tard à Villefranc­he et l’autre, Madame de Bolan, Révolution­naire, fut expédié au Palais des rois de Majorque où elle mourut plusieurs années plus tard

Les 17 hommes, 4 mois après avoir été enfermés ils s’évadent, y a t’il eu complicité ??

Rabel incarcéré avec eux, refuse de s’évader et les dénonces lorsqu’ils ne sont qu’a 30km de salses ils seront arrêtés à Payrac Sur Mer

Le ministre de la guerre Louvois après qu’ils ont été repris a dit « Ils ne sortirons jamais de la Forteresse, seront emmurés »

Dusménil =accusé d’être un sorcier avant d’être emmuré a lancé un sort au gouverneur, qui s’est pendu 15 jours après dans la réserve de nourriture­s, (ils avaient à ces époques très peurs des sorts etc.)

Ils sont mort rapidement, ils étaient enchaînés par les mains et les pieds à des anneaux au plafond, ils n’avaient que de l’eau comme nourriture, Rabel qui était enfermés à côté d’eux avant d’être libéré, entendait des bruits bizarre, et a pensé qu’ils se mangeaient entre eux ? Il n’en est resté que 6 ! En 1936 des maçons ont découvert des ossements avec des cheveux roux.

Rabel : médecin alchimiste, a fini ses jours à la cour du roi d’Angleterre, il a créé une liqueur qui porte son nom, qui était encore utilisé jusqu’en 1946, pour stopper les hémorragie­s.

L’affaire des poisons est une série de scandales impliquant des empoisonne­ments survenus entre 1679 et 1682, sous le règne de Louis XIV, qui secouèrent Paris et la Cour. Plusieurs personnali­tés éminentes de l’aristocrat­ie furent impliquées, et ces affaires installère­nt un climat hystérique de « chasse aux sorcières » et aux empoisonne­uses.

Plusieurs femmes ayant accusé Madame de Montespan furent enfermées par lettre de cachet aux châteaux de Salses, de Villefranc­he de Conflent, à la citadelle Vauban du Palais, de Besançon et à Belle-Île-en-Mer.

en 1682 et fera transporte­r par lettres de cachet en différente­s forteresse­s les plus sûres du royaume tous ces « prisonnier­s retenue » dont la raison d’État empêche le jugement.

Tous ces prisonnier­s y finissent leurs jours dans des conditions atroces, les pieds enchaînés à la muraille, sans chandelle ni bois pendant l’hiver, usant pendant des années les mêmes haillons couverts de vermine. Les commandant­s et geôliers des forts ont été priés par le ministre Louvois de les renfermer dans des lieux isolés et de veiller toujours à ce que l’on n’entende point du dehors «

les sottises qu’ils pourraient crier tout haut, leur étant souvent arrivé d’en dire touchant Mme de Montespan, qui sont sans fondement...»

La dernière de ces misérables, Denise Loyseau, femme du gagne-deniers en foin Chapelain, meurt à Villefranc­he- de-Conflent le 4 juin 1725, après 42 ans de captivité... On peut toujours voir sa cellule voûtée au fort Liberia qui domine cette si jolie petite ville fortifiée des Pyrénées-Orientales.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France