Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault

Un voyage dans l’univers du fondeur de cloches

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Le mois de septembre est un mois tourné sur la découverte du patrimoine. Les journées du patrimoine passées, l’office du tourisme a ouvert ses portes samedi 24 septembre afin de rendre hommage a un métier ancestral qu’est le fondeur de cloche et l’esquiller plus particuliè­rement au maître François Granier, fondateur de ce musée. Un musée riche en histoire sur l’art campanaire, de nombreux outils, exposition­s de sonnailles, cloches, sebèrjoets et grelots ainsi que des pièces pour certaines datant du XIXe siècle. Une visite guidée par Françoise Esposito ou Myriam Pujol qui maîtrisent parfaiteme­nt le sujet, formées par le maître François Granier. Le plaisir d’écouter les explicatio­ns de la conception d’une sonnaille ou d’une cloche avec de très belles pièces de musée. La fonderie Granier qui s’est arrêtée aujourd’hui, le dernier fondeur du midi était François Granier. Le premier fondeur Guillaume Granier remonte à 1605, les connaissan­ces de la famille sur cet art en ont fait une référence sur ce métier ancestral. Ils fondirent 240 cloches d’églises, un très grand nombre de sonnailles. Ce musée installé à Magalas retrace une belle histoire, celle d’un homme amoureux de son métier. Vous pourrez y découvrir quelques documents écrits de la main du maître Granier dont un d’anciens élèves de polytechni­que à découvrir qui représente à lui seul cet homme : “vous conjuguez en votre personne des qualités bien rare : l’habileté des mains, l’intelligen­ce de l’esprit auquel s’ajoutent de solides connais- sances musicales”. En cette phrase, vous avez un aperçu de ce musée avec de très belles pièces uniques. François Granier a regroupé dans ce musée la passion de son métier, la pérennité d’un sa- voir-faire en le faisant découvrir aux personnes poussant la porte du musée et en laissant une trace de toute une génération de Granier fondeur de cloches. Le choix du lieu n’est pas fortuit, François Granier a écrit : “tous les fabricants de sonnailles actuels ou ceux qui ont exercé dans le passé se trouvent ou se trouvaient dans le midi de la France. Lieu de prédilecti­on pour la culture de la vigne, Satisfacti­on du travail bien fait. Le sourire du vigneron dégustant sa première cuvée n’est-il pas le même que le sourire de l’esquiller faisant tinter la première sonnaille de la fournée”. Cette journée portes ouvertes permis de découvrir à travers un atelier pour enfants la création de sonnaille en papier cartonné, de voir une vidéo, de visiter le musée et pour finaliser un concert de carillons.Un musée à découvrir sur un art ancestral.

 ??  ?? Un savoir-faire d’un métier ancestral qui attire toujours du monde.
Un savoir-faire d’un métier ancestral qui attire toujours du monde.
 ??  ?? Une belle exposition vous attend dans le musée.
Une belle exposition vous attend dans le musée.
 ??  ?? De très belles pièces ayant appartenu au maître fondeur.
De très belles pièces ayant appartenu au maître fondeur.
 ??  ?? Outils, cloches, sonnailles de belles pièces présentées.
Outils, cloches, sonnailles de belles pièces présentées.
 ??  ?? Une vidéo sur l’art campanaire a été présentée.
Une vidéo sur l’art campanaire a été présentée.

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