Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Première API days
Beaucoup de monde intéressé par le monde fascinant des abeilles. Organisé par l’association Le Chantier samedi 24 septembre à la salle La Vigneronne. Plusieurs lieux étaient aménagés, un pour les enfants, avec des coloriages entre autre. Un autre avec le conférencier René Foumaux enseignant formateur à l’association Rucher école de l’abeille Héraultaise en Agde et du blog abeille34. A l’extérieur un étal présentant une multitude de produits à base de miel tenu par « La vallée du miel » et enfin une ruche avec des apiculteurs intarissables sur ce qui concerne leur passion, l’abeille.
Le bilan est terrible, c’est une mort douce qui se met en place, sachant que, à la disparition de la dernière abeille, l’humanité pourra se poser la question : « combien de temps avons-nous pour rester sur cette terre ? ». Ceci est une vue de l’esprit, peut-être, les avis sont partagés. Les faits sont tenaces, 33 000 tonnes de miel produit en France en 1995. En 2014 elle est inférieure à 2 000 tonnes, La France avec 70 000 à 120 000 tonnes de pesticides utilisés chaque année est le premier utilisateur Européen et le troisième mondial après les USA et le Japon.
Si l’abeille n’est pas le seul polinisateur de la planète elle n’en reste pas moins le principal en effet 65% des plantes dépendent d’elle. On compte plus de mille espèces d’abeilles en France. L’idéal selon les apiculteurs, serait que chaque famille en possession d’un bout de jardin soit propriétaire d’une ruche. Mais il est possible d’aider, en faisant pousser partout des plantes mellifères, comme le coquelicot, l’hellébore (rose de Noël), le pissenlit, le buis, la bourrache ou l’achillée millefeuille. Le pommier et le châtaigner font partie aussi des essences pollinisées par les abeilles. Si le tournesol trop traité avec des produits phytosanitaires dépend de l’insecte, il est responsable en partie de la mortalité de ces dernières.
Pour terminer cet aprèsmidi, riche en enseignement, Maryse Pioch victime d’une sclérose en plaque a raconté comment, en contrôlant son alimentation, et en s’aidant par des piqures d’abeilles, elle a vaincu la maladie qui la terrassait inexorablement selon la médecine traditionnelle.