Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Avec le MENL Louis Aliot défend une autre vision du développement en Afrique
En matière de Développement et d’immigration, que devraient faire précisément les dirigeants?
En ce qui concerne la France, elle doit arrêter de soutenir les mafias qui existent, les réseaux de corruption de l’autre côté de la méditerranée. Le MENL a toujours développé que, derrières les politiques de certains pays européens, se cachent la défense hasardeuse des intérêts de grands groupes énergétiques et commerciaux. La France doit éviter de s’ingérer dans des affaires qui ne sont pas les siennes et soutenir ceux qui en Afrique soutiennent une véritable politique de développement, veulent de l’éducation, de la santé, veulent faire vivre leurs ressortissants chez eux. Le système est vermoulu, les richesses sont confisquées au profit des dirigeants ou de grands groupes industriels, commerciaux, pétroliers et au détriment du peuple. Tant que la France ne rompra pas avec ces vieilles pratiques, nous aurons durablement des problèmes sur le continent, nous contribuerons malheureusement aux problèmes démographiques et mondiaux que nous connaissons. Quelles actions avez-vous entreprises en votre qualité de membre du MENL ?
Avec le MENL j’ai organisé plusieurs conférences sur la situation au Congo-Brazzaville et en Afrique en général. J’ai interpellé en qualité de membre de la commission du développement et de la délégation ACP-UE et avec mes collègues du MENL les autres partis politiques européens afin que cessent les manquements aux règles élémentaires de la démocratie et les privations de liberté à l’encontre des membres de l’opposition au Congo-Brazzaville, au Gabon, en RDC ou ailleurs. C’est d’ailleurs à notre action qu’un débat sur cette impérieuse question a été lancé. Quelles sont les propositions du MENL en matière de politique africaine ?
Avec le MENL nous plaidons pour une nouvelle politique africaine, en matière de développe- ment comme en matière politique, respectueuse de l’histoire, des identités, des peuples et des libertés, qui mettra fin au système quasi-mafieux existant et qui permettra une gestion égalitaire, concertée, équilibrée et apaisée des relations entre la France et les pays africains pour le plus grand bénéfice de nos deux continents. La stabilité de l’Europe est étroitement liée à la stabilité du continent africain. Le partenariat sincère que nous pourrons nouer serait à la fois un gage d’opportunité pour notre propre économie, mais aussi un élément de stabilité humaine par le contrôle de l’immigration. Je pense que la clé est là : il faut faire confiance à la nouvelle génération d’Africains voulant faire revivre le continent. Le MENL sera un partenaire privilégié à l’avenir pour nouer des coopérations solides avec nos collègues africains soucieux de défendre les valeurs démocratiques.