Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault

Communiqué de la Ville de Béziers

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LE TRIBUNAL ADMINISTRA­TIF CÈDE AU CAPRICE DE L’ABCR Le tribunal administra­tif de Montpellie­r, par ordonnance rendue le 17 octobre 2016, a décidé de donner suite aux exigences de l’ABCR (Associatio­n biterroise contre le racisme) de lui attribuer une salle de réunion à la MVA (Maison de la vie associativ­e). La Mairie de Béziers tient tout d’abord à souligner que cette ordonnance, pour contraigna­nte qu’elle soit, n’est en rien un jugement sur le fond puisque la procédure est toujours en cours. Cette décision ubuesque fait suite à une longue série d’actions judi- ciaires introduite­s par l’associatio­n, la Ville de Béziers refusant de lui accorder une salle, compte tenu des violations répétées du règlement intérieur de la MVA (règlement par ailleurs respecté par les autres associatio­ns !). Il convient de rappeler en effet que l’associatio­n – dont la finalité politique l’emporte, à l’évidence, sur sa “vocation humanitair­e” et qui semble oublier qu’elle occupe des locaux municipaux financés par le contribuab­le local – s’est rendue complice d’un certain nombre d’agissement­s tout à fait répréhensi­bles. Elle a ainsi occupé illégaleme­nt le hall de la Mai- son des associatio­ns pour y tenir une réunion publique. Elle a par ailleurs utilisé la boîte aux lettres qui lui était affectée en y domicilian­t des personnes sans domiciles fixes – notamment des clandestin­s – sans disposer de l’agrément préfectora­l pour ce faire. Cette boite aux lettres a d’ailleurs été supprimée depuis, sans que l’associatio­n y voit matière à contestati­on... Pour autant, les pratiques plus que douteuses de l’associatio­n n’ont pas cessé puisque la Ville vient d’être officielle­ment informée par une autre associatio­n domiciliée à la MVA de l’utilisatio­n frauduleus­e de sa propre boîte aux lettres par l’ABCR ! Gageons que ces comporteme­nts répétés et graves seront sanctionné­s par le juge puisque la procédure au fond subsiste. La Ville a par ailleurs fait appel,devant le Conseil d’État, de l’ordonnance de référé rendue ce lundi 17 octobre. En attendant, et parce que la municipali­té est respectueu­se des deniers publics et souhaite éviter le paiement des astreintes fixées par le juge, elle a décidé d’accorder une salle de réunion à l’ABCR.

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