Le Petit Journal - L'hebdo local de l'Hérault
Communiqué ville de Béziers
Dans son édition du jeudi 13 octobre, le journal Midi Libre relaie les propos de responsables syndicaux municipaux de la CGT à l’occasion de la visite de leur secrétaire général Philippe Martinez à Béziers. Comme à son habitude, l’auteur de l’article fait siennes les attaques contre la municipalité en relayant largement lesdites attaques qu’elle n’a évidemment pas pris la peine de vérifier ou de contrebalancer. Voici donc une réponse point par point. Inutile tout d’abord de revenir par trop sur la diatribe politique du délégué local de la CGT Yvan Viallettes. Sim- plement de noter qu’en se permettant de parler au nom de l’ensemble des agents municipaux, le syndicaliste tente de faire oublier la faible représentativité de son syndicat, qui a enchaîné les déconvenues lors des dernières élections internes. Des déclarations politiques et idéologiques quand on l’attend sur la défense des travailleurs ? Les 84 % d’agents qui n’ont pas fait confiance à la CGT apprécieront. Sur les propos d’un agent du service de nettoiement, reconnaissant tout de même que le maire a félicité ce service pour son travail pendant la Féria, là en- core, la journaliste ne fait qu’enregistrer les élucubrations d’un seul mécontent. Oser parler au nom des 146 agents de ce service, dont plus de 95 % sont exemplaires, est un procédé grossier visant à jeter l’opprobre sur l’administration. Quant à prêter au maire une soi-disant stigmatisation d’agents souffrant de cancers en phase terminal comme étant des personnes qui « gangrènent le service à travers la maladie »... est-il besoin de répondre devant un tel procès d’intention ? Sur les Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles, communément appelés ATSEM, la mauvaise foi confine au ridicule. C’est vrai, les ATSEM travaillent plus qu’avant car il a fallu, en concertation avec les instances paritaires, appliquer la loi. Auparavant, les ATSEM travaillaient moins que la durée légale du temps de travail. La mairie est revenue sur ce point et les ATSEM travaillent désormais 35h par semaine. Est-ce trop ? Sur le prétendu non-remplacement des ATSEM, on est évidemment dans le mensonge. Car contrairement à celui d’autres agents, le remplacement des « aides maternelles » est précisé- ment une priorité de l’administration. Pour ce faire, le délai de carence – entre 2 et 5 jours selon l’urgence – est conforme à ce qui est pratiqué partout en France : a-ton par exemple déjà vu un enseignant remplacé dès le premier jour ? Enfin sur le sujet des agents de ménage, deux choses. Premièrement, il est vrai qu’il existe des « petits contrats ». La mairie le déplore mais a fait un choix : continuer de faire travailler ses propres agents plutôt que de sous-traiter à des sociétés privées, ce que font nombre de collectivités. Deuxièmement, les horaires tardifs (20h30) sont dus à la réforme des rythmes scolaires qui impose l’accueil périscolaire et allonge les journées de travail : là encore, la municipalité ne fait que se conformer à la réglementation. « C’est vraiment une poudrière, on s’attaque aux plus faibles » conclut un syndicaliste dans cet article à charge. Pour attaquer une mairie qui fait un principe de promouvoir 100 % des « petits » agents (de catégorie C) proposés par leur chef, on se dit que certains ne manquent pas de culot et qu’ils osent tout.