Des sinistrés toujours non indemnisés

Les intempéries du 22 et 23 octobre 2019 sont encore d’actualité. Dans les esprits de tous au vu de l’intensité des pluies et de la difficulté pour la commune d’être reconnue en catastrophe naturelle.

À ce jour, les sinistrés sont impuissants non plus face aux intempéries, mais par la difficulté d’être indemnisés. Les experts sont passés à la suite des déclarations de sinistres. L’incompré- hension pour bon nombre d’entre eux. Des témoignages éloquents “mon terrain a glissé sur 30 mètres de long chez le voisin entraînant une remontée des terres et la remise en place d’une clôture. Un questionnaire rempli et l’arrêté de catastrophe naturelle envoyés, mon assurance refuse l’indemnisation en sachant que je suis assuré pour les biens extérieurs et les glissements de terrain. “Un autre sinistré relate une visite d’expert incohérente, c’est sur la longueur du mur de clôture que cela se mesure, sans aucun métré établi, l’expert juge à priori 22 m de mur. Le propriétaire est outré de l’incompétence de l’expert, alors serait-ce un peu plus ou un peu moins ? Bien entendu un peu plus. Une sinistrée démunie “j’ai mis un mois à faire comprendre que l’inondation ne venait pas d’une canalisation, mais d’une intempérie. L’assurance disait pouvoir mandater des artisans, l’assistance me rappelait pour me dire le contraire. “D’autres sinistrés sont aussi en grande difficulté face aux montants des travaux, aux indemnisations non encore établies et ainsi laissant les dégâts en lieu et place. Tous ont l’espoir que les travaux seront réalisés avant un prochain épisode cévenol.

Longueur fluctuante, dégâts non pris en charge...